Dans une morosité économique qui perdure, l'entreprise sait aussi jouer de la corde sensible, en assurant qu'elle pourrait créer des milliers d'emplois dans une Europe exsangue. Pour peu, cependant, que cette dernière se montre plus conciliante.
Le patron Travis Kalanick l'affirme, sa société Uber pourrait créer pas moins de 50.000 postes en Europe dès cette année. Pour en arriver là, il faudrait que les maires des grandes villes du vieux Continent lui prêtent attention plutôt que de le traîner devant les tribunaux. Qu'ils soient français, hollandais, espagnols ou encore belge et allemand. Le boss américain veut ainsi un nouveau partenariat avec les villes européennes.
Des emplois créés, peut-être, mais pour combien d'autres détruits ? L'intéressé ne nie pas l'équation mais assure que le solde serait positif. Reste que Uber compte désormais dans le paysage : la société a transporté 500.000 personnes à Paris l'an dernier et engendré 3.500 emplois qui ne rechignent pas, comme les taxis traditionnels, à faire ce que l'on appelle « les petites courses ». A Londres, un million de passagers ont fait appel à 7.800 chauffeurs Uber.














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