Vidéo - Radar : le propriétaire d'un véhicule flashé par l'avant conteste l'infraction

Vidéo - Radar : le propriétaire d'un véhicule flashé par l'avant conteste l'infraction

 

Le cas du jour : Le propriétaire d'un véhicule flashé par l'avant

conteste l'excès de vitesse...

Infraction

Excès de vitesse de plus de 11km/h :

61km/h au lieu de 50.

L'argument de la défense

« Ce propriétaire conteste être l'auteur de l'infraction, sans dénoncer personne. Le cliché exceptionnellement pris par l'avant pourrait lui donner la preuve qui lui manque de son innocence. »

Le jugement rendu par la juridiction

de proximité

Il est relaxé sur le plan pénal (pas de retrait point) mais reste redevable d'une amende de 350€.

Combien coûte un avocat ?  Si vous souhaitez vous faire défendre par un avocat pour un excès de vitesse, comptez de 600 à 2000 euros selon la nature de la procédure et si elle a lieu à Paris ou en province. La réputation de l'avocat a également une influence sur les tarifs.

 

Les conducteurs sont-ils parfois identifiables sur les clichés ?

C'est exceptionnel, mais cela arrive bel et bien ! Et des propriétaires ainsi poursuivis ont déjà réussi à être entièrement relaxés (pas d'amende, pas de retrait de point) en apportant la preuve de leur innocence par l'image, grâce à la photographie prise par le radar : le cliché montrait clairement en effet un homme au volant alors que c'était une femme qui était poursuivie et vice versa. Il est ainsi toujours intéressant pour le titulaire du certificat d'immatriculation d'un véhicule flashé qui reçoit un avis de contravention par La Poste et qui se rappelle très bien qu'il ne conduisait pas au moment des faits de demander la copie du cliché. Sait-on jamais. Cette demande ne suspend toutefois pas le délai accordé pour régler le montant de l'amende minorée (15 jours). Pour autant, le centre national de traitement des infractions à Rennes s'est engagé auprès de la CNIL en 2009 à « assurer une réponse aux demandes de droit d'accès aux clichés dans un délai de cinq jours après réception ». Pas sûr que ce soit toujours le cas, mais c'est vrai que l'on a pu se rendre compte d'une certaine célérité mise en œuvre en la matière ces derniers temps. Cela vaut donc vraiment le coup de demander la communication de cette photo.

Aucune consignation n'est nécessaire. La demande est à envoyer par lettre simple au Centre automatisé dont l'adresse figure sur l'avis de contravention reçu. Elle doit obligatoirement être accompagnée des trois documents suivants :

  • Une photocopie de la carte grise du véhicule flashé.
  • Une photocopie d'une pièce d'identité avec photo.
  • Une photocopie de l'avis de contravention ou du formulaire de requête en exonération reçu.

 

Les photos prises par l'avant sont de toute façon minoritaires

Aujourd'hui, la majorité des clichés des radars automatiques sont pris par l'arrière. Sur le site de la Sécurité routière, on apprend bien que 60% des cabines doivent à terme prendre « en éloignement », soit par l'arrière, mais c'est sans compter les flashs des radars embarqués. Au total, c'est sûr, selon Maître Tichit, on est bien au-delà. Pour elle, « dans neuf cas sur dix, les clichés sont pris par l'arrière ». Cela dit, comme dans notre cas du jour, même par l'avant, ils sont très rarement exploitables, et par la justice et par le propriétaire qui ne souhaite dénoncer personne ou même qui ne peut être sûr du véritable responsable...

Il paraît pourtant évident que les équipements d'aujourd'hui pourraient permettre des prises de vue claires et nettes. Mais le système ne serait sans doute plus aussi pratique. D'une part, il repose sur l'idée qu'il est équitable et qu'aucun usager de la route n'est à l'abri de se faire prendre... C'est d'ailleurs la raison invoquée pour expliquer les photos prises par l'arrière, puisqu'elles permettraient de ne pas laisser impunis les motards irresponsables ! Sauf que l'on sait par ailleurs que 90% de ces clichés de deux-roues pris par l'arrière partiraient à la poubelle. Ceci étant dit, flasher ainsi en éloignement met tout le monde sur le même pied d'égalité : en cas de contestation, il n'y a plus le moindre espoir d'identification des véritables responsables ! Les menteurs – riches pourrait-on rajouter - s'en sortent ainsi relativement correctement avec une simple amende (même élevée) mais sans retrait de point(s), et les propriétaires innocents qui ne disposent pas d'autres preuves et qui ne désignent personne paient très cher leur contestation, de l'ordre de 200€ pour un « petit »excès de vitesse. En théorie, l'amende au tribunal peut même grimper jusqu'à 450€ en pareil cas. Or, si la photographie les disculpait, il devrait être entièrement relaxé et n'aurait rien à payer !

 

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