Depuis 2012, la Californie a embrayé sur la voiture sans conducteur et a même accéléré le concept en l'autorisant dans la circulation sous certaines conditions et à titre de test. Par paliers, l'Etat américain est passé du principe de l'être humain seul capable de conduire un véhicule à celui de la présence d'un conducteur valide dans l'habitacle. Une manière d'éloigner l'homme du volant.


Demain, il pourra s'asseoir sur la banquette arrière avec l'arrivée de la voiture pilotée automatiquement, connectée, dotée d'ordinateurs de bord, de récepteurs et autres capteurs. Qui appelleront, au passage, à la transformation du réseau routier.


Devant cette évolution le California Department of Motor Vehicles a décidé de légiférer afin de sécuriser l’utilisation de véhicules auto-pilotés sur la voie publique. Le règlement devrait même être finalisé d’ici la fin 2014 ce qui rendrait la démarche historique. Une sorte de jurisprudence.


On précisera enfin, qu'aux États-Unis, trois autres États – le Nevada, la Floride et le Michigan – autorisent les tests de voitures sans chauffeur. En Europe, on parle plutôt de délégation de conduite dans certaines situations.