La conduite autonome ? Pourquoi pas. Après tout, de nos jours, la conduite « quotidienne » s'apparente de plus en plus à un fardeau. Terminées les crampes dans la cuisse et le mollet dans les embouteillages pour les possesseurs d'autos à transmissions manuelles, aux oubliettes le stress de l'hypothétique présence d'un radar mobile ou fixe au prochain tournant pouvant vous faire regretter les quelques kilomètres heure en trop, c'est un peu ça la voiture autonome. Vous sortez de votre travail, vous vous installez au volant, et votre voiture se charge de vous ramener à la maison. Vous n'avez plus à vous soucier de rien. Mais n'allez pas me méprendre : le but n'est pas ici de vanter le « tout autonome ». L'automatisme pourrait avoir des avantages dans certaines situations répétitives et peu réjouissantes. Comprenez que le plaisir doit (selon moi) impérativement rester un axe de développement pour les constructeurs.


Alors oui, la voiture autonome pourrait être intéressante dans certains cas, mais nous sommes bien loin de son avènement. La programmation d'une « intelligence automobile » est très compliquée, et cela n'est pas le seul problème lié à la voiture qui roule toute seule. L'autre contrainte, c'est le guidage. Volvo a justement travaillé sur un test de projet basé sur des aimants : ces derniers sont placés sous la route et aident le guidage GPS dans certaines zones comme les tunnels, où les transmissions satellites pourraient mal passer (imaginez les conséquences !).


Volvo avoue que les résultats sont prometteurs. Nous voulons bien les croire, mais soyons raisonnables, l'installation d'aimants (tout comme la recharge des véhicules électriques par la route), ne serait-ce que sur certaines portions du réseau routier d'un pays, demanderait surement d'immenses investissements.