Un caractère bien trempé, une réputation sulfureuse, mais une pointe de vitesse qui ne s’est pas émoussée, voilà le portrait que l’on pourrait dresser d’un François Duval qui s’est rappelé au bon souvenir de tous, le week end écoulé, lors du Rallye d’Allemagne.

En tête à l’issue de la première étape, une bévue qu’on lui connaît dès l’entame de la seconde, puis un festival dans la troisième, qui fait craquer Grönholm et arrange bien les affaires du pilote officiel Citroën dans la course au titre ; le parcours teuton du Belge relève presque du sans faute.

WRC: Duval: Et maintenant ?

« J'ai pu tester la Xsara pendant deux jours et la confiance est vite revenue. Ca faisait longtemps que je n'avais plus attaqué comme dans la dernière spéciale dimanche, on était à la limite partout, d'autant que je n'ai pas eu les temps partiels des autres, donc je n'ai pas su que Marcus avait eu un problème. Je me suis vraiment fait plaisir ce week-end et j'espère pouvoir continuer avec l'équipe Kronos, si des sponsors nous aident. »

Certes, mais après, disons pour 2008 ? « Si j'ai le choix pour les prochaines rallyes, entre une Citroën et une Suzuki, par exemple, je choisirai la voiture où il y a le plus d'avenir à long terme. » Duval, c’est plus un pari qu’un investissement. Qui a sans nul doute sa place en mondial. Pour recruteur au gros cœur.