Mercedes : l'overdose de modèles et variantes ?

"Le catalogue fait 14 pages, et il y a des centaines de choix pour chaque page. Il me faut un doctorat pour arriver à savoir ce que je veux. Je veux simplement une salade César" (source). Ce sont là les mots d'un concessionnaire Mercedes aux Etats-Unis qui a comparé le choix de modèles chez la marque allemande à un menu sans fin dans un restaurant : trop lourd, trop complexe, trop indigeste.

A tel point que Mercedes a tenu début mai une conférence interne avec ses distributeurs américains pour annoncer des changements, et, potentiellement, du ménage dans le catalogue afin de simplifier la tâche des vendeurs, mais aussi des clients, qui s'y perdent dans les versions, mais aussi et surtout les niveaux de finition et les options.

Une problématique que n'ont pas, encore, les marques généralistes. Nous avons interrogé un gestionnaire de concessions d'un groupe Renault qui nous a confirmé que le souci de la complexité n'était pas "trop" marqué auprès des conseillers commerciaux, même si le niveau d'information qu'ils doivent engranger est nettement plus important qu'il y a 20 ans. Evidemment, chez Dacia, le problème ne se pose même pas.

Aujourd'hui, on compte 31 modèles différents chez Mercedes, en prenant les cabriolets et breaks. Ajoutez à cela les innombrables finitions, packs d'options, combinaisons de moteurs/boîtes, et vous arrivez à des milliers de possibilités. Bien entendu, le foisonnement est également très marqué chez la concurrence allemande : Porsche, BMW et Audi font de même.