Votre navigateur ne supporte pas le code JavaScript.
Logo Caradisiac    
Publi info

Paris : la circulation reste interdite sur les voies sur berges

Le premier arrêté de piétonnisation des voies sur berges à Paris ayant été annulé par la justice administrative, en début d'année, la maire Anne Hidalgo en avait pris un second en toute urgence, afin de ne pas avoir à rouvrir la zone aux véhicules. Le nouvel arrêté, à son tour contesté devant le tribunal administratif, vient d'être validé par ce dernier. Après avoir perdu la première manche, la mairie de Paris remporte ainsi la deuxième… Rendez-vous pour la belle en appel ?

Paris : la circulation reste interdite sur les voies sur berges

Le tribunal administratif de Paris rejette tous les recours dirigés contre le second arrêté - pris après l'annulation du premier par ce même tribunal - par la maire de Paris pour maintenir l'interdiction de la circulation sur les voies sur berges. Conséquence : la rive droite entre le quai des Tuileries et le tunnel Henri IV reste bien piétonne. Du moins, pour l'instant…

Car parmi les requérants déboutés - un groupement de collectivités territoriales d’Ile de France, d’un élu, de plusieurs associations et de particuliers - certains ont d’ores et déjà annoncé leur volonté de faire appel en cas d'échec. C'est le cas de plusieurs riverains fous de rage depuis l'instauration de la mesure qui a entraîné la saturation du trafic sous leurs fenêtres sur les quais hauts.

"Cela ne peut être que des considérations extra-juridiques qui ont conduit le tribunal à prendre une telle décision", dénonce leur avocat Jacques Delacharlerie. "L''idée de fermer les voies sur berges est tellement devenue opportune que les magistrats n'ont pas eu le courage d'aller contre le vent. Pourtant, d'un point de vue strictement juridique, le nouvel arrêté d'Anne Hidalgo est aussi illégal que le premier !", fustige-t-il.

Dans son jugement rendu public ce jeudi après-midi, le tribunal estime, lui, que "l’arrêté répond à des buts prévus par la loi, à savoir la protection d’un site classé au patrimoine mondial de l’humanité et la mise en valeur du site à des fins esthétiques ou touristiques". Il ajoute que "les désagréments que l’arrêté cause en termes d’allongement de temps de transport, de qualité de l’air et de nuisances sonores sur les quais hauts sont limités" et qu'enfin, il "n’est entaché d’aucun détournement de pouvoir ou de procédure dès lors que son but correspond aux buts des mesures de police qui peuvent légalement être prises par la maire".

Nos précédents articles sur le sujet

Voies sur berges à Paris : une annulation de la piétonnisation confirmée en appel

Abonnez-vous à la newsletter de Caradisiac

Recevez toute l’actualité automobile

L’adresse email, renseignée dans ce formulaire, est traitée par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.

Cette donnée est utilisée pour vous adresser des informations sur nos offres, actualités et évènements (newsletters, alertes, invitations et autres publications).

Si vous l’avez accepté, cette donnée sera transmise à nos partenaires, en tant que responsables de traitement, pour vous permettre de recevoir leur communication par voie électronique.

Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de ces données, d’un droit de limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL). Vous pouvez également retirer à tout moment votre consentement au traitement de vos données. Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : www.caradisiac.com/general/confidentialite/

La justice annule la piétonnisation… et alors ? (vidéo : la réaction des politiques et des Parisiens)

SPONSORISE

Toute l'actualité

Essais et comparatifs

Commentaires ()

Déposer un commentaire