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Pourquoi le Royaume-Uni veut taxer les voitures électriques et hybrides rechargeables ?

Dans Economie / Politique / Budget

Julien Bertaux

Contribuer à l’essor de la voiture électrique tout en mettant en place une nouvelle taxe, voici le projet pour le moins contradictoire du Royaume-Uni. D’ici trois ans, les voitures électriques et hybrides rechargeables devront payer une taxe au kilomètre.

Pourquoi le Royaume-Uni veut taxer les voitures électriques et hybrides rechargeables ?
Tout en souhaitant développer la voiture électrique, le gouvernement britannique va instaurer une nouvelle taxe au kilomètre. (Crédit photo : MaxPPP)

Les Anglais prouvent une fois de plus qu’ils ne font pas comme tout le monde. Dans le cas de développement de la voiture électrique, les solutions mises sur la table s’opposent, mais cohabiteront.

D’un côté, le gouvernement va augmenter les aides à l’achat d’une voiture électrique avec à la clé un budget de près deux milliards de livres étalés sur cinq ans. À l’image du bonus écologique en France (prime CEE), ces aides vont permettre de rendre les VE plus accessibles.

Seulement, la chancelière Rachel Reeves prévoit une nouvelle taxe kilométrique sur les voitures électriques et hybrides rechargeables. Le montant est ainsi fixé à 3 pence par mile (environ 3,5 centimes pour 1,6 km) pour les électriques et 1,5 pence par mile (environ 1,75 centime pour 1,6 km). Appelée eVED (pour Electric Vehicle Excise Duty), cette taxe entrera en service en avril 2028.

À titre d’exemple, un propriétaire de Renault 5 parcourant 10 000 km par an devra s’acquitter d’un montant de près de 219 €. Dans le cas d’un hybride rechargeable, pour le même kilométrage, la note atteint près de 110 €.

Carburant et état des routes

Difficile dans ce cas d’inciter les automobilistes à carburer aux watts. Pourtant, cette taxe vise à compenser les pertes des recettes fiscales du carburant puisque les voitures thermiques perdent petit à petit du terrain.

L’OBR (Office for Budget Responsibility) prévoit que les recettes atteignent 1,1 milliard de livres pour l’exercice 2028/2029 et 1,9 milliard en 2030/2031. Elle prévient toutefois que « cette nouvelle taxe risque de réduire la demande de voitures électriques, car elle augmente le coût total de la possession ». Elle prévoit ainsi une perte des ventes de l’ordre de 440 000 VE d’ici mars 2031.

Malgré tout, les aides à l’achat devraient bénéficier à 320 000 unités, mais cette eVED va forcément ralentir l’expansion des électriques qui devront pourtant atteindre 80 % d’ici à 2030.

En plus de vouloir compenser les pertes des recettes liées au carburant, le gouvernement avance un autre argument : « Puisque toutes les voitures contribuent à l’usure de nos routes, je veillerai à ce que les conducteurs soient taxés en fonction de leur kilométrage annuel, et non pas seulement du type de véhicule qu’ils utilisent. » Ceci permettrait de « doubler » le budget accordé à l’entretien du réseau routier.

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