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Route de nuit - Il est venu le temps de la Citroën BX

Raillée il y a peu, la BX bat des records de prix en enchères, et pas seulement en version sportive ! Mais quel est cet étrange phénomène ?

47 120 € pour cette BX 16S, qui dit mieux?
47 120 € pour cette BX 16S, qui dit mieux?

En 2012, le 22 octobre, le site parodique Le Gorafi publiait un papier intitulé « 30 ans après, Citroën s’excuse pour la BX ». Il nous a bien fait rire à l’époque et le phénomène se reproduit 9 ans après, mais dans l’autre sens.

Car la BX prend une belle revanche en gagnant une popularité qui se traduit par une hausse parfois étonnante de son prix de vente. Que cela concerne la rarissime 4TC, engagée en rallye en Groupe B, passe encore.

Les bêtes de course peuplant cette catégorie mythique, les Audi Quattro, Lancia Delta S4 et Peugeot 205 T16, entre autres, dépassent parfois les 600 ch et sont très recherchées depuis quelques années.

Mais le 19 septembre dernier, la maison Aguttes, chargée de vendre une partie des réserves de l’Aventure Peugeot-Citroën, a obtenu 10 900 € pour une BX non pas Sport (13 020 € en 2019 à la vente du centenaire Citroën) ou GTI, mais Turbo-diesel, en finition Ourane ! Certes, elle ne totalisait que 59 000 km et se présentait en parfait état, mais son estimation haute s’en tenait à 6 500 €.

Epiphénomène ou signe avant-coureur ? La dernière opération d’Artcurial nous donne un indice qu’on pourrait croire décisif. Le 22 novembre dernier, la maison d’enchères écoulait la magnifique collection de youngtimers du pilote Richard Romagny.

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Parmi les autos proposées figurait une BX 16S, pas une 1,6 l en finition de base S mais celle dotée du 1,9 l à 16 soupapes de 160 ch. Datant de 1992 et ne totalisant que 36 315 km d’origine, elle était estimée au maximum à 25 000 €. Résultat ? 47 120 € ! Jamais cette déclinaison de la familiale française n’avait atteint un tel montant, et surtout pas neuve. Les acheteurs ont bien sûr valorisé l’état et le kilométrage (les anciennes ayant peu roulé rendent les gens dingues car elles sont rares), mais pas seulement.

Cela tient aussi à la voiture elle-même, qui jouit de plusieurs traits lui valant d’être recherchée. C’est une Citroën, la marque la plus représentée par les collectionneurs, et qui se montre digne de son blason. En effet, elle arbore un style très particulier et surtout, se pare de la fameuse suspension hydropneumatique. Elle magnifie le tout ici par une motorisation performante, qui décuple son agrément de conduite.

Car oui, malgré les railleries, la BX était une excellente voiture, bien plus solide que ce dont elle a l’air (le contraire d’une allemande quoi). On le savait outre-Rhin, où elle a été décrite comme la meilleure du monde par un certain Carl Hahn, patron du Groupe VW entre 1982 et 1993, alors qu’elle concurrençait sa Jetta. La supériorité technique de la française était, il est vrai, manifeste.

Route de nuit - Il est venu le temps de la Citroën BX

La vente d’Artcurial comportait deux autres BX. Un break 16 RS de 1988 et 131 000 km, parti pour 5 580 €, et une rare 4x4 de 1988 également (64 500 km seulement), qui a réclamé 8 680 €. Ni l’une ni l’autre n’a atteint son estimation basse, 6 000 € pour la première et 12 000 € pour la seconde, mais étant sans réserve, elles ont été attribuées. C’est le jeu, et il n’est pas totalement prévisible.

Route de nuit - Il est venu le temps de la Citroën BX

Quoi qu’il en soit, la cote des autos des années 80-90 est en hausse, à condition qu’elles soient en bel état, ce que montre aussi la vente Artcurial : 39 680 € pour une 2CV6 Spécial de 1988, affichant 57 000 km (un prix fou, habituellement réalisé par des exemplaires n’ayant quasiment pas roulé), 12 400 € pour une belle GSA X3 de 1984 (49 000 km, photo ci-dessous), 32 240 € pour une Xantia V6 Activa de 1998 (80 000 km). Ceci pour ne citer qu’une partie des Citroën, des Peugeot et Renault dont personne ne veut habituellement ayant été, elles aussi adjugées à des sommes inhabituelles.

Route de nuit - Il est venu le temps de la Citroën BX

Alors, la BX ? Oui, elle est en train de récupérer l’estime qu’elle mérite, et va se payer de plus en plus cher, sans, a priori, reproduire les excès de la 2CV. La Xantia semble engagée sur le même chemin, surtout en Activa, ce qui ne serait que justice, eu égard à son excellence. Globalement, cet intérêt croissant pour des youngtimers utilisables comme des modernes en dit long sur l’appétence que ces dernières suscitent chez les passionnés…

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