2. Skoda Kodiaq (2021) - Sur la route : une polyvalence imbattable

Si l'on met de côté le bloc essence, 1.5 TSI de 150 ch d’entrée de gamme et la version RS qui troque son diesel pour un moteur essence de 245 ch, l'offre de motorisation du Kodiaq se concentre sur le diesel avec le 2.0 TDI décliné en 150 et 200 ch et compatible avec la transmission intégrale, en option.

A notre surprise, le Kodiaq ne se tourne pas vers l’hybridation, qu’elle soit légère ou rechargeable, à l’inverse de certains concurrents coréens comme le Santa Fé ou le Sorento. Pourquoi ? Car c’est encore le diesel qui reste majoritairement plébiscité par les clients. Et plus particulièrement le 2.0 TDi e ch 150 en deux roues motrices, celui de notre essai. Une version qui sort avec un petit malus (210 €) et présente des consommations basses. Nous avons relevé une moyenne de 7,2 l/100 km durant notre essai réalisé exclusivement en montagne. Sur un parcours standard, cette dernière doit facilement descendre sous les 6 l/100 km.

Le 2.0 TDi s’avère être toujours un excellent choix pour avaler les kilomètres sans passer son temps à la pompe et sans chercher du couple pour dépasser. Malheureusement il vous interdira l’accès aux ZFE (zones à faibles émissions) dans un avenir proche.

Le SUV tchèque n’a subi aucune évolution technique pour ce restylage. Compte tenu de son gabarit (4,70 m) et de son diamètre de braquage important, le tchèque s’avère plus à l’aise hors des villes. Au volant, le maître mot du Kodiaq est confort. On apprécie son silence de fonctionnement, le moelleux des sièges et son amortissement souple. Il est possible de le rendre plus dynamique en optant pour la version RS ou en cochant l’option châssis piloté DCC (1 125 €) qui durcit les suspensions pour compenser davantage le roulis. Il est certes moins vif qu’un Peugeot 5008 dans ses trajectoires mais offre en contrepartie davantage de polyvalence grâce à sa transmissions intégrale.