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Stellantis également sur la route du carburant synthétique

Le groupe Stellantis annonce tester ses moteurs produits depuis 2014 afin de les rendre compatibles avec le carburant synthétique. Au total, 28 familles de moteurs sont concernées.

Les moteurs du groupe Stellantis alimentés au carburant synthétique pourraient réduire leurs émissions de CO2 de 90 %.
Les moteurs du groupe Stellantis alimentés au carburant synthétique pourraient réduire leurs émissions de CO2 de 90 %.

 

Après Toyota et Porsche, c’est au tour du groupe Stellantis de se pencher sur l’eFuel, ou carburant synthétique. Le groupe estime qu’il pourrait être applicable sur 28 millions de véhicules déjà en circulation et qu’il permettrait de réduire de 90 % les émissions de CO2, soit 400 millions de tonnes en Europe entre 2025 et 2050.

Les moteurs concernés sont les essence et diesel produits depuis 2014, soit la date d’application de la norme Euro 6. Les tests, actuellement en cours, se font sur différents critères : émissions à l’échappement, capacité de démarrage, puissance moteur, fiabilité, dilution d’huile, durabilité du réservoir, durites et filtres à carburant. Cependant, le groupe ne donne pas le nom de son partenaire pour le développement de ce carburant spécifique, et ne détaille pas non plus les moteurs concernés.

Stellantis voit dans cette technologie une façon de « verdire » le parc actuel. « Tout en restant déterminés à poursuivre notre stratégie en matière d’électrification, nous devons en parallèle trouver des solutions intelligentes pour réduire les émissions de CO2 des 1,3 milliard de véhicules thermiques existants », précise Carlos Tavares.

Un carburant qui pose problème

La décision de proposer une transition via les carburants synthétiques n’est pas étonnante de la part du patron de Stellantis. Seulement, si l’objectif est louable, notamment avec un parc roulant vieillissant (11,3 ans en 2022), la réalité est plus complexe. Il y a tout d’abord le problème de fabrication puisqu’il paraît aujourd’hui irréalisable de produire assez de e-fuel pour alimenter le parc actuel.

En plus d’une quantité limitée, ce carburant sera cher puisque Transport & Environnement estime un prix au litre de 2,80 € en 2030, dans le cadre d'un scénario optimiste.

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Enfin, la Commission européenne n’a pas à ce jour donné son feu vert pour son utilisation après 2035, date à laquelle les voitures thermiques neuves seront interdites à la vente. L’Allemagne et l’Italie souhaitent une « dérogation » pour ce type de carburant, mais rien ne semble gagné, et les négociations pourraient durer jusqu’en 2026.

Si, en plus d’un prix élevé à la pompe et d’une quantité disponible limitée, les e-fuels ont une durée de vie de 10 ans, sa pertinence semble également très limitée.

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