2. Sur route :priorité au confort

La simplicité est également de mise au niveau des moteurs. Un essence, le PureTech de 82 ch, et un diesel de dernière génération, le BlueHDi 100 ch. C’est bien évidemment cette dernière version que nous avons essayée.

Premier constat, même si ce moteur est moderne, l’insonorisation de la C-Elysée inférieure aux standards classiques de chez Citroën, fait vite ressortir les claquements du diesel. Pas forcément très agréable d’autant plus que c’est également le cas lors des phases d’accélération. Le tableau n’est toutefois pas totalement noir. Avec son couple de 254 Nm, le quatre cylindres n’a aucune difficulté à mouvoir cette C-Elysée, d’autant plus que cette dernière est très légère avec un poids de 1 090 kg en diesel et même 890 kg en essence. Une chose particulièrement rare aujourd’hui. Grâce à cette caractéristique, la C-Elysée dispose de bonnes reprises qui lui permettent de s’insérer aisément dans la circulation et d’envisager sereinement la majorité des dépassements. La consommation est mesurée avec une moyenne de 5,9 l/100 km grâce également à des rapports de boîte longs. 

Si la partie moteur est plutôt concluante, on n’en dira pas vraiment de même du comportement. Clairement typée confort, notre C-Elysée ne semble pas disposer des mêmes réglages de suspensions et d’amortissement que les berlines conçues pour l’Europe occidentale. Il en est de même des sièges. Résultat, non seulement à chaque virage mais également lors des freinages, la berline aux chevrons se balance de droite à gauche. Ce manque de dynamisme est également dû à la taille trop importante du volant. On reprochera également des sensations de pédales peu agréables que ce soit au niveau de l’embrayage ou du frein. Au final, les concurrentes, à savoir la Dacia Logan ou la Fiat Tipo, qui ne souffrent pas de ces défauts, sont plus convaincantes sur route. De ces deux dernières, c’est toutefois l’Italienne qui s’en sort le mieux même si la roumaine ne s’en sort vraiment pas mal du tout.