
La généralisation des mesures plus sévères WLTP laisse craindre une envolée du malus. Les constructeurs et l'État sont en train de négocier pour éviter la double peine aux automobilistes.
La généralisation des mesures plus sévères WLTP laisse craindre une envolée du malus. Les constructeurs et l'État sont en train de négocier pour éviter la double peine aux automobilistes.
Les mois passent et le diesel sombre un peu plus en Europe. En mai dernier, il n'a représenté "que" 36 % des ventes totales de véhicules neufs, contre 45 % l'an dernier. Et cette chute ne profite pas plus que cela aux électriques. Ce sont surtout les moteurs essence qui tirent leur épingle du jeu…
On nous a souvent rabâché ces dernières années les avantages des moteurs plus petits, turbocompressés et censés être plus efficients sur le papier. Ce graphique montre une autre réalité : la consommation a tout juste chuté en France en près de 15 ans.
Normalement, le nouveau cycle européen d'homologation est censé être plus dur et plus restrictif pour les constructeurs. Autant dire que ça ne sent pas très bon pour les grosses motorisations essence. Et si, c'était finalement l'inverse ?
La Commission Européenne n’en finit pas de durcir les normes en matière de rejets de CO2. Son prochain projet vise à réduire les émissions de 30 % d’ici 2030. Irréaliste pour Carlos Tavarès, le président de PSA mais également de l’ACEA (Association des constructeurs automobiles européens).
Vous ne le savez peut-être pas, mais le cycle officiel européen d'homologation a changé : il est désormais plus proche de la réalité. Problème : le barème français du bonus/malus, qui se base sur le CO2, a été fait en fonction de l'ancien cycle. Le CNPA demande au gouvernement de revoir sa copie.
Le gouvernement se félicite déjà de son dispositif de prime à la casse qui a encouragé un grand nombre de ménages à changer leur véhicule pour un modèle neuf. Mais est-ce réellement écologique ?
D'après une étude, le déclin du diesel et l’essor des SUV ont entraîné une hausse des émissions de CO2 des voitures vendues en Europe l'an dernier. Et le phénomène semble durable.
Une nouvelle étude montre que le dernier cycle européen d'homologation, qui contient désormais une partie en test sur route, ferait grimper en moyenne les grammages CO2 de l'ordre de 25 % sur les véhicules neufs. Ceci est synonyme, en France, de forte inflation des malus sur certaines autos.
La dégringolade des ventes de voitures à moteur diesel a pour conséquence l'augmentation des rejets moyens de CO2, les véhicules à bloc essence rejetant plus de dioxyde de carbone.
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