Repères

27 participations officielles de 1928 à 1989

1 victoire en 1959 : Salvadori - Shelby (DBR 1)

4 secondes places en 1955 : Collins - Frère (DB 3S) ; 1956 : Moss - Collins (DB 3S) ; 1958 :

Whitehead - Whitehead (DB 3S) ; 1959 : Frère - Trintignant (DBR 1)

3 troisièmes places en 1935 : Martin - Brackenbury (1500 LM) ; 1951 : Macklin - Thompson (DB 2) ; 1960 : Jim Clark - Salvadori (DBR 1)

LES MECANIQUES ASTON MARTIN AU MANS

LOLA T 70 (1967)

Après une victoire dans le premier Challenge Canam 1966 avec la spider T 70, le duo Broadley/Surtees décide de participer au Championnat du monde des marques 1967. La T 70 est déclinée en version coupé et un accord est trouvé avec Aston Martin pour la fourniture de moteurs. Préparé par le Team Surtees, le V8 en alliage léger (celui prévu pour la future DBS) affiche une cylindrée de 5064 cm 3 et développe 450 ch. Deux voitures sont alignées au Mans en juin 1967, mais les V8 cassent rapidement et impliquent un rapide double abandon.

ASTON MARTIN AM V8-Robin Hamilton (1977/79)

Le retour d'une Aston sur la piste du Mans en 1977 est à mettre au crédit de Robin Hamilton, un concessionnaire de la marque dans les Midlands. Décorée aux couleurs de l'Union Jack, la voiture est impressionnante autant par sa taille que son allure plus que virile. Animée par un V8-5340 cm3 de 500 ch, elle s'offre des pointes à 280 km/h, mais ses 1500 kg la pénalise sérieusement dans les parties sinueuses. Hamilton associé à Mike Salmon et David Preece parviendra à terminer à la 17e place. Forfait en 1978 après une casse moteur aux essais, Hamilton revient l'année suivante avec un modèle mieux profilé, propulsé désormais par un V8 dopé par deux turbos développant près de 800 ch. En dépit d'une puissance ramenée à 650 ch pour la course, le moteur cassera au bout de trois heures.

NIMROD (1982/83/84)

Victor Gauntlett, le repreneur d'Aston Martin en 1981, souhaite le retour de la marque en compétition et en attendant de développer un projet "maison", il va soutenir activement une nouvelle initiative de Robin Hamilton. Ce dernier dispose déjà d'un châssis roulant (d'origine Lola) et il va ainsi pouvoir disposer de moteurs V8-5340 cm3 spécialement préparés. Prévue initialement pour disputer les épreuves IMSA dont le règlement impose un poids minimum de 1000 kg, la Nimrod part donc avec un handicap de taille en championnat du monde (poids minimum : 800 kg). Après des débuts honorables à Silverstone en avril 1982 (6e et 7e places), les deux voitures ne seront jamais en mesure d'inquiéter les Porsche au Mans. Seule la Nimrod pilotée par Mallock-Salmon-Phillips prendra une méritante 7e place, terminant la course sur 5 cylindres.

Sous l'impulsion de Ray Mallock, une version "light" (940 kg) apparaît en 1983 et malgré un V8 poussé à 575 ch, elle devra encore se contenter de simple figuration. En 1984, l'engagement aux 24 heures se terminera en tragédie après que les deux Nimrod se soient heurtées dans les Hunaudières, provocant la mort d'un gendarme.

EMKA (1983 et 85)

Financée par Steve O'Rourke, le manager des Pink Floyd, l'Emka est construite sous la direction de Len Bailey qui produisit notamment des Mirage et la Ford C 100. Cette monocoque à la ligne trapue, pesant 850 kg, dotée du V8 5340 cm3-570 ch Aston parviendra à rallier l'arrivée des 24 heures 1983 à la 17e place. Toujours pilotée par O'Rourke-Needell-Faure, elle reviendra en 1985 et tiendra longtemps une belle 11e place avant de renoncer à moins d'une heure de l'arrivée (embrayage cassé).

CHEETAH (1985)

Après avoir réalisé des petites barquettes 2 litres au milieu des années 70, l'ingénieur suisse Chuck Graeminger produit en 1984 une monocoque ambitieuse en carbone/kevlar animée le V8 Aston 5340 cm3/550 ch. Disputant quelques épreuves du championnat du monde Groupe C sans succès, elle sera alignée au départ des 24 Heures 1985. Pilotée par Bourgoignie-De Dryver-Cooper, elle disparaît à la 4e heure de course suite à une collision.

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