La date est bien choisie puisqu'elle coïncide généralement avec la traditionnelle rentrée sociale qui met les salariés et les fonctionnaires en colère sur le macadam. Le gouvernement nous offre donc un teasing à vocation apaisante en annonçant qu'il va prendre une décision courant Septembre sur la fameuse aide au transport destinée aux salariés promise en juin.
Le but de cette "deadline" est d'intégrer les conséquences financières de cette décision au budget 2009. Le ministre du budget Eric Woerth affirme que seule la difficulté de réunir tous les partenaires sociaux l'empêche de donner une date précise et avant que l'on mette en doute la volonté de l'Etat sur ce sujet, c'est le premier ministre François Fillon qui vient affirmer qu'un dispositif sera bien mis en place à la date voulue.
Comme pour renvoyer la balle dans l'autre camp, il précise que les partenaires sociaux ont eu tout l'été pour réfléchir au projet et concocter un système intelligent et qu'il attend que d'ici le 15 septembre, les propositions soient sur son bureau. En l'absence de projets concrets, le gouvernement mettra de lui même un dispositif en place.
Comme de coutume, les syndicats demandent une prise en charge de cette aide par les entreprises alors que Françoise Parisot du Medef se dit "très réservée" sur une telle mesure. Le gouvernement émet plusieurs possibilités pour aider les entreprises comme une exonération de charges sociales sur les frais pris en charge.
Pendant ce temps, les frais d'essence augmentent, les salariés payent toujours plus et les pétroliers engrangent ...
via La tribune















Déposer un commentaire
Alerte de modération
Les données que vous renseignez dans ce formulaire sont traitées par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.
Les données obligatoires sont celles signalées par un astérisque dans ce formulaire.
Ces données sont utilisées à des fins de :
Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de ces données, d’un droit de limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduite une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL).
Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : Politique de confidentialité
Alerte de modération