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Voiture électrique : 11% plus cher à réparer qu'une thermique

Les voitures électriques coûtent 11 % plus cher à indemniser en cas de sinistre que les thermiques à cause des batteries et de la technologie embarquée. Pour éviter une flambée des primes d'assurance autos, les assureurs interpellent les constructeurs. 

Voiture électrique : 11% plus cher à réparer qu'une thermique
D'après France Assureurs un véhicule électrique coût 11% plus cher à réparer par rapport à un thermique ©Belpress Maxppp

La voiture électrique ne bouleverse pas seulement les chaînes de production des constructeurs. Elle transforme aussi, en profondeur, l’économie de l’assurance.

À mesure que le parc automobile français s’électrifie - près d’un véhicule neuf sur cinq aujourd’hui, contre 2 % en 2019 - les assureurs voient apparaître une hausse structurelle du coût des sinistres.

Une hausse de réparation sous haute tension

Selon une étude menée sur près de deux millions de véhicules, publiée ce jeudi par France Assureurs,  les réparations des véhicules électriques coûtent en moyenne 11 % plus cher que celles des modèles thermiques. Une différence qui atteint + 14 % pour les dommages et + 28 % pour les bris de glace. En cause : des composants plus sophistiqués, des véhicules plus lourds et des batteries complexes à diagnostiquer ou à démonter.

Les batteries et l’électronique en cause

Derrière ces chiffres se cache un enjeu industriel majeur. À ce jour, « seule la moitié des constructeurs propose des batteries réellement réparables », selon France Assureurs. Résultat : dès qu’un accident affecte le compartiment batterie, le véhicule peut être considéré comme économiquement irréparable et envoiyé à la casse. Une situation qui, à terme, pourrait peser sur la valeur de l’occasion et alimenter une inflation du coût moyen des sinistres.

Les optiques de phares ou les pare-brises, souvent bardés de capteurs, sont en moyenne 24 % plus chers à remplacer. Le poids accru des modèles électriques (+ 41 % en moyenne VS les véhicules thermiques) « amplifie mécaniquement l’intensité des chocs, et par conséquent le coût des réparations » analyse France Assureurs.

Maintenir le coût des primes

Une dérive des coûts de réparation  pourrait donc se traduire, à moyen terme, par une flambée généralisée des primes d’assurances pour les automobilistes peu conscients de la situation. D’après un sondage France Assureurs-OpinionWay, seuls 22 % des Français pensent que les véhicules électriques entraînent un coût d’assurance plus élevé. Mais au moment de passer à la caisse cela fait grincer des dents. En cinq ans les tarifs se sont envolé de près de 20 % et devrait connaître une nouvelle inflation de 4% à 6% l'année prochaine. Sans parler du risque de voir croître le nombre de véhicules non assurés.

Un nouveau cadre économique

Afin de maintenir un coût d’assurance automobile accessible, France Assureurs propose d’abord de renforcer la réparabilité des batteries, en intégrant ce critère dès la conception des véhicules et en adoptant des normes européennes d’accessibilité et de réparabilité.
La fédération souhaite également garantir la libre concurrence dans la réparation, en obligeant les constructeurs à partager leurs données techniques et en encourageant l’usage de pièces recyclées.

Surtout, elle annonce la création d’un « indice de réparabilité » des véhicules, élaboré par l’association SRA (Sécurité et Réparation Automobiles). Cet indicateur, fondé sur des critères objectifs (crash tests, durée de vie, coûts observés), permettra d’évaluer l’impact d’un modèle sur le coût de l’assurance dès sa sortie sur le marché. Une manière de rendre visibles les externalités économiques de l’innovation automobile.

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