L’usine italienne de Bugatti saccagée pendant une « rave party » sauvage
L’usine de Campogalliano, où étaient fabriquées les Bugatti EB110 pendant la courte période « italienne » de Bugatti dans les années 90, a été saccagée lors d’une très grosse fête sauvage organisée de façon illégale sur son terrain. Il y a des dégâts et une pétition en ligne pour aider à la sauver.

L’usine de Campogalliano, où étaient fabriquées les Bugatti EB110 pendant la courte période « italienne » de Bugatti dans les années 90, a été saccagée lors d’une très grosse fête sauvage organisée de façon illégale sur son terrain. Il y a des dégâts et une pétition en ligne pour aider à la remettre en état.
L’histoire de Bugatti n’a rien d’un long fleuve tranquille et à la fin des années 80, la marque fondée par Ettore Bugatti est devenue italienne. Alors détenue par l’homme d’affaires italien Romano Artioli, elle a conçu l’EB110 qui s’est imposée un temps comme la voiture la plus rapide du monde… avant d’être surclassée par la McLaren F1.
Cette aventure italienne de Bugatti n’a pas duré longtemps, la marque ayant fait faillite à la fin de cette même décennie avant d’être rachetée par le groupe Volkswagen pour devenir sa marque d’exception au-dessus de Lamborghini et Bentley. Mais l’usine de Campogalliano est restée une sorte de terre sacrée, foulée officiellement par Bugatti en 2019 lors de la présentation de la Centodieci dont le design évoquait justement celui de l’EB110.
Une rave party destructrice
Cette usine de Campogalliano était préservée depuis la fin des années 90 par la famille Pavesi, désireuse d’en faire une sorte de monument historique. Hélas, elle n’a jamais réussi à obtenir un statut officiel permettant sa protection et depuis quelques années, les actes de dégradation se sont multipliés dans son enceinte. Jusqu’à la tenue il y a quelques jours d’une « rave party » en toute illégalité sur le site de l’ancienne usine, malheureusement assortie de grosses dégradations.

Constellés de graffitis, les murs ont même été repeints pour enlever les noms de « Bugatti » et les remplacer par des slogans revendicateurs. Les dégâts sont importants et la famille Pavesi, qui s’efforçait d’entretenir ce site à l’histoire riche, pleure les dégâts occasionnés par les « festivaliers ».
Une pétition pour sauver Campogalliano
Une pétition en ligne a été mise en place pour sauver le site et demander l’aide des pouvoirs publics afin que le site de Campogalliano soit remis en état et protégé. C’était quasiment devenu un sanctuaire pour ceux qui aiment les supercars des années 90…
















Déposer un commentaire
Alerte de modération
Les données que vous renseignez dans ce formulaire sont traitées par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.
Les données obligatoires sont celles signalées par un astérisque dans ce formulaire.
Ces données sont utilisées à des fins de :
Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de ces données, d’un droit de limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduite une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL).
Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : Politique de confidentialité
Alerte de modération