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Les étrangetés de Bugatti à l’honneur au salon Rétromobile 2026

Dans Rétro / Autres actu rétro

Julien Bertaux

Les créations d’Ettore Bugatti auront droit à une exposition spécifique. Pour une fois, il sera possible d’admirer des engins peu communs à l’image de l’Autorail. 

Les étrangetés de Bugatti à l’honneur au salon Rétromobile 2026
Voici l'Autorail, une création d'Ettore Bugatti.

BMW, avec ses célèbres « Arts Cars », ne sera pas la seule marque en tête d’affiche de cette édition 2026 de Rétromobile. Bugatti sera aussi mise en avant, mais pas d’une façon classique.

La volonté des organisateurs est d’exposer les « bizarreries » conçues par Ettore Bugatti, mais pas que. La Royale sera de la partie, une voiture hors norme, pesant plus de 3 tonnes et culminant à plus de 2,50 m de haut, elle est la voiture de tous les excès. Six fois plus chers que la plus chère des Rolls-Royce de l’époque, seuls trois exemplaires trouvent preneur en 1932 et 1933 sur les six prévus initialement. Pierre-Olivier Marie a eu l’honneur de pouvoir effectuer quelques tours de roues à bord d’une Type 41 ou Coupé Napoléon.

Si la Royale fut un échec commercial, son moteur 8 cylindres 12 litres de 300 ch a permis de mouvoir une de ses réalisations les plus monumentales : l’Autorail. En 1932, Ettore Bugatti rencontre Raoul Dautry, le directeur du Réseau de l’État, compagnie de chemin de fer de l’époque. Il lui propose de concevoir des autorails express qui seraient propulsés par le 8 cylindres de la Royale.

Les étrangetés de Bugatti à l’honneur au salon Rétromobile 2026

Neuf mois plus tard, Ettore présente un véhicule composé de wagons de 23 mètres de longueur et équipés de quatre moteurs de 200 ch chacun permettant de rouler à 140 km/h. Une vitesse de pointe de 194 km/h sera même atteinte. Sur les 88 exemplaires d’Autorail construit par Bugatti, seul un seul exemplaire subsiste.

À l’opposé de ses grandes réalisations, la Type 56 de 1931 n’est pas moins intéressante. Utilisée par Ettore Bugatti pour se déplacer dans l’enceinte de son usine de Molsheim, cette petite voiture est motorisée par un électromoteur. C’était en quelque sorte la Citroën Ami de Bugatti !

Avec la Type 73, terminé l’exubérance de la Royale. Ce coupé, aux allures sportives et aérodynamiques, laisse sur l’étagère les gros moteurs V8 pour accueillir un plus modeste quatre cylindres 1,49 l. Cette voiture sera aussi déclinée en version course 73C.

L’architecture inédite de la Bugatti Type 251 de 1956 avec son moteur en position central arrière.
L’architecture inédite de la Bugatti Type 251 de 1956 avec son moteur en position central arrière.

La dernière Bugatti mise en scène est un prototype destiné à courir en Formule 1. Elle ne verra jamais les circuits alors qu’elle inaugurait une architecture encore jamais vue dans la discipline : le moteur en position transversale arrière.

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