La Formula E électrique devient de moins en moins ridicule face à la F1
A partir de saison 2026-2027, les monoplaces de la Formula E dépasseront les 800 chevaux en puissance maximale et bénéficieront d’une transmission intégrale permanente. Elles devraient devenir bien plus rapides que les Formule 1 en accélération, même si ces dernières conserveront logiquement un gros avantage dans les virages grâce à leurs châssis bien plus sophistiqués et leurs pneus slick.

La Formula E a été lancée en 2014 et depuis le début, cette compétition de monoplaces électriques peine à intéresser le grand public. A ses débuts, elle faisait courir des voitures aux performances modestes et à la définition technique figée, à l’image d’une « vulgaire » formule monomarque.
Elle a tout de même évolué au fil des ans, la voiture ayant changé à deux reprises pour devenir de plus en plus puissante et performance (et des voitures qui peuvent désormais être modifiées par les écuries sur certains points). Aujourd’hui, hélas, elle reste nettement moins rapide et spectaculaire à voir courir que les Formule 1 et les autres voitures de course des championnats majeurs (WEC, F2…).
La Gen4 va sans doute marcher très fort
L’organisateur de la Formula E vient de présenter la monoplace « Gen4 », qui remplacera les voitures actuelles à partir de la saison 2026-2027 (soit dès la fin de l’année prochaine). Et sur le plan technique, elle progresse beaucoup par rapport à la voiture actuelle : non seulement sa puissance maximale grimpe à 600 kW en pointe (soit 815 chevaux au lieu de 469 chevaux pour la Gen3) pour les qualifications et à 450 kW en course (soit 611 chevaux au lieu de 402 chevaux pour la Gen3), mais elle s’équipe aussi d’une inédite transmission intégrale au lieu de la propulsion pour les précédents modèles (fait unique chez les monoplaces de compétition). De quoi promettre des accélérations délirantes (0 à 100 km/h en 1,8 seconde) grâce au surplus de motricité, même si elle conserve des pneumatiques rainurés (désormais fournis par Bridgestone au lieu de Michelin) moins efficaces que les slicks des Formule 1. L’organisateur annonce par ailleurs une vitesse maximale de plus de 338 km/h, ce qui devient là aussi significatif.

Elle possède des batteries d’une capacité de 55 kWh et pèse légèrement plus d’une tonne sur la balance, à comparer aux 800 kilos d’une Formule 1. Cette dernière devrait conserver un très net avantage sur le plan de l’efficacité aérodynamique même si la Gen4 progresse aussi à ce niveau avec deux configurations différentes (l’une à faible appui, l’autre plus généreuse en déportance). Son niveau de régénération d’énergie atteint par ailleurs 700 kW au lieu de 600 pour la Gen3.
Quel niveau d’efficacité au chrono ?
Reste à voir comment cette fiche technique intéressante va se convertir dans la réalité de la compétition : la Formula E Gen4 sera-t-elle capable de s’approcher des performances de monoplaces comme les F2 ? Ces performances permettront-elles de rendre la série plus intéressante pour le grand public ? Rendez-vous à la fin de l’année prochaine pour les premiers essais. En attendant, la Gen3 va servir une saison de plus (avec Citroën comme nouveau participant).
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