À l’approche des fêtes de fin d’année, période propice à la consommation d’alcool, le comparateur d’assurances a interrogé près de 28 000 internautes sur ses pages Facebook et Twitter à propos de l’indemnisation de leurs assurances en cas d’accident sous l'emprise de l'alcool. Le constat est sans appel : 75 % ne savent pas si oui ou non leur assurance les prendra en charge et 26 % pensent même qu’ils seront couverts. « Un tort pour ces derniers car un conducteur en état d’ivresse (ou sous l’emprise de stupéfiants) ne peut prétendre à une indemnisation de ses dommages matériels et corporels en cas d’accident », explique  le site.

Autrement dit, si un conducteur alcoolisé est blessé lors d’un accident, il ne peut rien recevoir au titre de la garantie conducteur, ni des autres garanties individuelles accident, comme les garanties invalidité ou les indemnités journalières. Les réparations du véhicule ne sont pas non plus remboursées et il ne peut être défendu par sa société d’assurances devant les tribunaux. La seule garantie à fonctionner dans ce cas-là c’est la responsabilité civile qui assume les dommages causés aux tiers, les autres usagers ou passagers.

- soit en majorant sa cotisation dans la limite de 150 % s'il n'y a pas d'autres infractions constatées ou 400 % en cas d'infractions multiples,

- soit en résiliant son contrat, en respectant un préavis d'1 mois.

Pour rappel, le taux limite d’alcoolémie en France est de 0,5 g d’alcool par litre de sang (ou 0,25 mg d’alcool par litre d’air expiré) pour les conducteurs expérimentés, ou 0,2 g/l pour les personnes titulaires d’un permis probatoire. Les sanctions prévues sont au minimum un retrait de 6 points, une amende de 135 € et peuvent aller jusqu’à 3 ans de suspension de permis, voire des peines de prison si le taux est supérieur à 0,8 g/l.