Lorsque l'on demande tout de go à une personne ce qu'elle pense de son assurance, elle a comme un a priori favorable. Et pour cause ; elle a quand même signé au bas d'un contrat avec quelqu'un qui lui veut forcément du bien. Mais le sondage réalisé auprès de 442 assurés ayant subi un sinistre automobile ou d'habitation au cours des deux dernières années montre qui l'encre qui a servi au paraphe n'était pas fait d'eau de rose.


Ainsi, 29% des personnes interrogées ont jugé leur délai d'indemnisation trop long et 18% des personnes interrogées ont découvert le jour du sinistre qu'elles étaient assujetties à une franchise ou à de la vétusté. Par ailleurs, plus d'un tiers des personnes interrogées ne connaissent pas le délai prévu par leur contrat pour déclarer un sinistre, soit dans les 5 jours ouvrés, selon la loi. Un délai qui passe à 2 jours pour un vol. Or, oublier ces limites temporels, c'est se mettre dans la difficulté pour une quelconque indemnisation.


Il faut donc rester vigilant au moment de s'engager avec une assurance. L'association réclame au terme de son étude une simplification accrue des contrats d'assurance ainsi qu'une présentation standardisée type, commune à tous les assureurs, des garanties, des franchises et des exclusions. Bien pris. Quant à nous, consommateurs, on se souviendra que depuis la loi Hammon du 1er janvier 2015, il est désormais possible de changer d’assureur quand on le souhaite, en prévenant son assurance un mois à l’avance.