Akyo Toyoda et Norbert Reithofer ont officialisé à midi trente le renforcement de la collaboration entre les 2 groupes qu'ils dirigent. BMW et Toyota vont désormais travailler en commun encore plus étroitement dans 4 domaines distinctifs : le développement commun de piles à combustible, la collaboration dans l’électrification de systèmes d’entraînement, la recherche et le développement communs dans le domaine des technologies de construction légère et surtout, le développement commun de l’architecture et de composants d’une voiture de sport à venir. Tout cela s'ajoute aux accords sur la recherche dans le domaine des batteries lithium-ion et à l'accord de fourniture de moteurs diesel à Toyota.


Les 2 présidents ont également signé un protocole d'accord qui confirme leur intention d'intensifier la coopération stratégique à long terme des 2 entreprises, l'une apportant à l'autre son savoir-faire dans les technologies électriques et hybrides, l'autre dans le domaine des voitures de sport.


Norbert Reithofer a déclaré : « Nous souhaitons renforcer notre position de leader en matière de technologies futures s’inscrivant dans le développement durable. Toyota et BMW Group partagent la même vision stratégique quant à la mobilité individuelle durable de demain. En coopérant, nous réunissons les conditions requises pour que les deux sociétés restent demain aussi chacune dans son segment le leader en matière d’innovations et de durabilité. »

Et Akio Toyoda d’ajouter : « BMW et Toyota cherchent à améliorer sans cesse les automobiles qu’ils construisent. Le respect mutuel s’exprime aussi par le fait que six mois seulement après la signature du premier accord, nous franchissons aujourd’hui une nouvelle étape. Toyota est performant dans le domaine des technologies hybrides respectueuses de l’environnement et des piles à combustible. La force de BMW est à mes yeux la construction de voitures de sport. Je me réjouis d’avance en pensant aux voitures qui vont naître de cette coopération. »


On comprend après cela que PSA Peugeot Citroën ne faisait pas le poids face au géant japonais.