Devant l’agonie du secteur automobile américain, Barack Obama a affirmé la nécessité de mettre en place une aide immédiate aux constructeurs, dont le géant General Motors.

Comme promis, Georges W. Bush s’est entretenu avec son futur successeur Barack Obama : ce dernier prône un aide immédiate pour sauver le secteur automobile américain, dont General Motors, menacé par un dépôt de bilan. En proposant un plan d’urgence immédiat, le futur président démocrate va à l’encontre des convictions républicaines, à savoir la tradition de non-intervention de l’Etat. Le changement est en route !

Barack Obama répond donc au PDG de GM Rick Wagoner, qui a sollicité une aide immédiate des autorités américaines. Selon ce dernier, la situation est urgente et ne peut pas attendre l’entrée en fonction du président démocrate fraîchement élu. GM a en effet annoncé une perte d’exploitation de 4,2 milliards de dollars au troisième trimestre, une perte de 40% de sa valeur : les conséquences risquent d’être très lourdes économiquement et socialement, puisque le groupe a annoncé une diminution de sa production au premier trimestre 2009, avec le licenciement de 5 500 ouvriers.

Dès sa prise de fonction, Barack Obama a indiqué que le secteur automobile sera l'une de ses priorités puisqu’il est « la colonne vertébrale de l’industrie américaine. » Ce soutien sera d’autant plus grand si les constructeurs se décident à construire des véhicules moins gourmands en carburant… surtout pour réduire la dépendance énergétique des Etats-Unis. Les émissions de GES ne sont pas le premier critère pris en compte ici, mais c’est un premier pas encourageant.

Barack Obama exercera sa fonction de président le 20 janvier prochain. Wait and see !