L'annonce surprise de la démission instantanée de Fritz Henderson de son poste de patron de General Motors n'a fait qu'attiser la colère du ministre allemand de l'économie qui étudiait au même moment l'ébauche de projet du groupe américain concernant la restructuration d'Opel/Vauxhall.

Rainer Brüderle a donc publiquement exprimé son mécontentement, critiquant une fois de plus l'attitude de General Motors dans ce dossier :

"Le document présenté n'est pas une demande d'aide publique et ne peut pas servir de base à un examen par le gouvernement allemand, parce qu'il ne répond à aucune des questions importantes pour l'avenir d'Opel. Le document de GM confirme tout comme le départ de son patron Fritz Henderson qu'il n'y a pas de stratégie claire chez les dirigeants de ce groupe."

Selon le communiqué, GM dit être prêt à contribuer pour 600 millions d'euros dans la restructuration d'Opel, ce qui ne représente qu'une faible part des 3.3 milliards jugés nécessaires. Selon Berlin, le constructeur américain espère que le reste sera amené par le contribuable européen ...

Le nouveau patron devra être persuasif. Les 50.000 employés d'Opel ne sont pas plus rassurés aujourd'hui qu'hier finalement ...