La France et l'Allemagne ont décidément toutes les peines du monde à se mettre d'accord sur les sujet épineux et sensibles touchant à l'automobile. Après l'accord arraché miraculeusement sur les normes futures de rejet CO2, ce sont les taxes sur le prix de l'essence qui s'invitent à la table des discussions.

Nicolas Sarkozy l'a dit : il veut faire baisser les taxes sur le prix du pétrole pour compenser de façon temporaire les hausses vertigineuses. Pour cela, il a besoin d'un accord de l'Europe concernant la fiscalité et notamment sa proposition de plafonner la TVA sur les carburants pour réduire la hausse du prix.

Mais l'Allemagne refuse cette mesure conjoncturelle déclarant "s'opposer à des mesures fiscales à court terme qui empêcheraient l'économie de s'adapter aux prix élevés du pétrole". 2 visions s'opposent.

Le seul accord sorti de la réunion des ministres des Finances de l'Union européenne est d'accepter la publication hebdomadaire des stocks pétroliers européens comme le font déjà les USA ou le Japon. Un accord qui pourrait entrer en vigueur en Octobre après validation du projet que devra soumettre la Commission Européenne. Lenteur...

La France qui a pris la tête de l'Europe pour 6 mois entend mener avec la Banque Centrale Européenne une analyse des marchés pétroliers et un examen des mécanismes de financement par la Banque européenne d'investissement afin de rationaliser et d'optimiser l'efficacité énergétique dans l'Union Europe.

Gros chantier.

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