Jusqu'à maintenant, avant de choisir un film au cinéma, vous vous attardiez sur l'histoire, le nom du réalisateur, les critiques ou le casting mais un autre paramètre va aussi s'offrir à vous : la pollution émise pendant le tournage du film.

Pionnier dans le domaine, le réalisateur et scénariste du film « Sweet Land » a ainsi avoué que son film avait coûté un million de dollars et que sa conception était à l'origine de l'émission de 8000 tonnes de carbone. Ce qui paraît énorme, sauf quand on sait que ça équivaut à seulement 14 000km au volant d'une Bugatti Veyron et que beaucoup d'efforts ont été fournis pour arriver à un tel chiffre. Ainsi, tous les membres de l'équipe étaient invités à faire du covoiturage pour se rendre sur les lieux de tournage et l'éclairage naturel était favorisé par rapport à l'éclairage par projecteur.

Encore mieux, le bilan énergétique complet a été minutieusement comptabilisé afin de rendre ce film « carboniquement neutre » (une expression que je viens d'inventer et dont je suis très fier) : afin de contrebalancer la pollution du tournage, $10,000 ont été investis dans un programme allemand de reforestation.

Vous devez sûrement connaître les différentes petites phrases qu'on peut lire pendant le générique de fin des films comme « les cascades de ce film ont été réalisées par des professionnels, ne tentez pas de les imiter, sauter du haut d'un immeuble étant dangereux pour la santé » ou « basé sur des faits réels mais toute ressemblance avec des personnes ayant existé serait purement fortuite ». Il se pourrait bien que d'ici quelques années on puisse lire la mention « aucun arbre n'a été blessé pendant le tournage de ce film ». C'est Mr Gore qui doit se mordre les doigts de ne pas y avoir pensé avant.

Source : Autobloggreen