Comme vous l’annonçait Séverine Alibeu, le Bonus/Malus écologique est en passe d’être adapté sur d’autres articles de la vie quotidienne : en plus des voitures depuis le 1er janvier 2008, le gouvernement veut encourager les consommateurs français à acheter des produits les plus écologiques possibles. Cela concernerait par exemple les télévisions écran-plats, l’électroménager (réfrigérateurs, appareils électriques…) les ampoules, les pneus…
Seulement il y a un hic : l’idée de Jean-Louis Borloo ne fait pas que des heureux… Rappelez-vous : l’engouement des acheteurs de voitures écologiques a été tel qu’un déséquilibre financier s’était fait sentir dans les caisses de l’Etat (voir article), car les recettes des Malus ne comblaient pas les ristournes faites aux consommateurs écolos. Bercy a peur que le même phénomène ne se produise pour ces nouveaux produits, et se heurte à la volonté du ministre de l’Environnement.
La solution : ne faire qu’un Malus ?
Pour résoudre le conflit, Eric Woerth a proposé d’accentuer le dispositif sur le malus plutôt que sur le bonus, ce qui suffirait à dissuader le consommateur d’orienter ses achats vers des produits polluants ou énergivores. En d’autres termes, cela équivaut à créer une fiscalité verte, ce qui n’est pas la volonté de la secrétaire d'Etat à l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet. Cette dernière a affirmé dans les colonnes des Echos qu’une taxe verte « avait pour vocation la lutte contre le réchauffement climatique et non pour mission de remplir les caisses de l'Etat. »
Les deux ministres n’étant pas d’accord sur ce point, l’Elysées devrait trancher dans les prochaines semaines pour éclaircir la question.















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