Dans une culture sociale historiquement marquée plus par le conflit que par le compromis, c'est peut être un précédent. Le syndicat FO, par la voix de son premier représentant Jean Claude Mailly s'est présenté devant la chaîne BFMTV pour apporter son soutien au plan de révision du capital du groupe PSA.


La situation était grave et elle n'est plus désespérée. Ceci grâce à l'arrivée promise d'un puissant allié chinois appelé Dongfeng acculturé aux proverbes subtiles dont celui-ci : « il est plus facile de déplacer un fleuve que de changer de caractère » Vraiment ? Le secrétaire général de Force Ouvrière semble démontrer le contraire. Sur l'accord qui ouvre la cage du lion au dragon il se fait docile : "ce qui nous importe c'est le maintien des sites, des emplois, de la production et de la valeur ajoutée. On ne court pas derrière un investisseur chinois mais à partir du moment où on a un investisseur chinois, c'est une manière d'avoir aussi un marché chinois."


Le syndicat FO accueille donc le nouvel équilibre avec bienveillance et ce d'autant plus qu'il considère « qu'en intervenant et en montant dans le capital, pour que les actionnaires français restent majoritaires dans le groupe, l'Etat a fait son travailLe groupe a de sérieuses difficultés qui remontent à loin, il faut bien à un moment donné, sortir de ces difficultés ». Il ne reste donc plus qu'à s'y mettre.