C'est fait ! Le conseil de famille, pardon, de surveillance, a tranché dans une fin d'après-midi dominical qui a jalonné le chemin qu'arpentera le groupe PSA à l'avenir. Une virée qui se fera à deux puisque la porte a été ouverte au Chinois Dongfeng. Et entre le dragon et le lion, le coq français n'a pas l'intention d'être le dindon de la farce.


D'ailleurs, et alors que le plan table de la réunion était en cours de confection, c'est un ministre de l'Economie martiale qui a déclaré à Radio J. « PSA est un grand constructeur français qui va le rester. »


Il n'y donc pas à avoir peur de l'ombre chinoise. Nos dirigeants veillent à préserver le coeur tricolore de Peugeot. «  L'Etat y est attaché et il est particulièrement vigilant. L'Etat se sent impliqué, l'Etat pèsera pour que PSA reste ce grand constructeur français et trouve les moyens de son développement. » Un pilonnage sémantique que le boute feu Montebourg a ensuite amplifié sur RTL.


Lundi matin, l'action PSA Peugeot Citroën perdait plus de 6% dans les premiers échanges. Selon le quotidien économique Les Echos, le prix de souscription des  actions nouvelles devrait être compris entre 7,5 et 8 euros, ce qui représente un rabais de 35% par rapport au cours de clôture du titre vendredi.