C’est d’ailleurs à Shanghai que ce concept a été dévoilé. C’est aussi au Peugeot China Tech Center qu’il a été conçu. C’est dire si le Lion fait de l’œil aux Chinois. Et il y a du pain sur la planche. Car Peugeot détient à peine plus de 1 % de cet immense marché (le plus grand du monde depuis l’an passé) et sa 408 lancée en 2010 (une 308 trois volumes redessinée) est pour l’heure en dessous de ses objectifs.

Ce n’est donc pas le moment de lever le pied et le concept car SXC (pour Shanghai Cross Concept) est là pour rassurer une clientèle qui hésite encore à délaisser Volkswagen ou Buick, très populaires en Chine, pour une petite française à l’image plutôt féminine. Avec ses 4,87 m de long sur un peu plus de 2 mètres de large, ce gros break est bien dans l’air du temps. Sa technologie hybride aussi, même si pour le moment, la demande en Chine pour cette solution technique est peu convoitée. Ici, pas de couplage diesel-électrique comme sur le 3008 mais essence-électrique, les Chinois n’étant pas plus friands de moteur à gazole que les Américains ou les Japonais. Le 1.6 THP 218 ch reçoit ainsi l’appoint d’un bloc électrique de 95 ch entraînant les roues arrière. Une combinaison déjà connue d’un certain Lexus RX 450h qui, lui, résolument haut de gamme, offre l’agrément d’un 6 cylindres…

Caradisiac à Shanghai - Peugeot SXC : la Chine par tous les chemins