C'est Carlos Ghosn lui-même qui l'a révélé à l'issue de l'assemblée générale des actionnaires de Nissan. Sa rétribution (salaire fixe, primes, dividendes) reste la même que celle de l'an dernier. Quant au patron de Toyota, qui fabrique deux fois plus de voitures que Nissan, ses gains ont certes augmenté (de 136 à 184 millions de yens) mais ils restent cinq fois moins élevés que ceux de Carlos Ghosn.

Afin de justifier sa rémunération importante, le PDG de Nissan avait affirmé l'an dernier que « les entreprises doivent employer et conserver des dirigeants de haut niveau ». Il ajoute qu'il est « nécessaire de préserver un management de qualité dans un marché concurrentiel ».

À titre de comparaison, le PDG de General Motors dont le salaire est gelé depuis 2010, a gagné 7 millions d'euros en 2012. À l’inverse, le PDG de Volkswagen, Martin Winterkom, « limite » son salaire à 14 millions d'euros alors qu'il aurait pu, grâce aux bons résultats de l'entreprise, toucher 20 millions d'euros au titre de l'exercice 2012.

Autre bonne nouvelle pour Carlos Ghosn, il a été reconduit dans ses fonctions par les actionnaires pour les deux prochaines années.