Nous l'avons vu dans de précédents articles, certaines catégories de voitures sont aujourd'hui en perte de vitesse. Elles deviennent difficiles à écouler et leurs cotes chutent assez brutalement pour certaines. Dans ce cas, même si certains arguments poussent à la revente, au final il vaut mieux les conserver.

Il s'agit tout d'abord des 4x4, que nous avons évoqués il y a quelques semaines. La conclusion était que d'excellentes affaires pouvaient être possibles pour les acheteurs... Oui mais pas pour les vendeurs ! Les gros 4x4 ou les modèles luxueux sont effectivement en très nette perte de vitesse. Leur image auprès du public est déplorable, en terme de pollution notamment. Ils sont en neuf assujettis pour la plupart à un malus écologique. Ils consomment beaucoup, sont encombrants. Ces raisons pourraient encourager justement à les vendre. Mais les prix se sont tellement effondrés que l'opération peut s'avérer désastreuse financièrement parlant. D'autant qu'il peut s'écouler des mois avant qu'un acheteur se manifeste. Cela peut devenir ruineux en frais d'annonces également. Au final, notre conseil est de conserver, afin d'amortir le véhicule sur une durée plus longue. Les cotes finissent toujours par atteindre des prix planchers, pour lesquels il y a toujours un acheteur prêt à sauter le pas...

Même topo concernant les grosses berlines, les routières et les grands monospaces, surtout lorsqu'ils carburent à l'essence. Les causes et les effets sont les mêmes que pour les 4x4. En désamour face aux berlines compactes, aux citadines polyvalentes ou aux monospaces compacts, ces catégories ont perdu de leur attrait, aussi bien en neuf que sur le marché de l'occasion. Là encore la raison pousse à conserver ces autos, plutôt que de réaliser une mauvaise opération. A moins que vous ne soyez pris à la gorge. Sachez que certains modèles de ces catégories sont dans des listes noires : certains professionnels de l'automobile refusent purement et simplement de les reprendre. D'autres acceptent mais en sabrant la cote et en l'amputant de plusieurs milliers d'euros.

Enfin la catégorie des sportives est également spécialement touchée par la crise, nous en avons parlé également. Ici la passion a également droit de cité. Pour cette raison supplémentaire, notre conseil est de conserver sa sportive, d'en faire un usage raisonnable, mais surtout de ne pas la revendre. Car en ce moment les cotes de ces autos, à l'image de marque déplorable, sont en chute libre, et la perte financière engendrée n'en vaut pas la peine, même si c'est pour reprendre une voiture plus sobre ou économiquement plus rentable...