Dévoilée dans les premiers d’août 1974, la CX a la lourde tâche de remplacer la DS. Pas facile, si ce n’est impossible de succéder à celle qui est considérée comme la "Voiture du Siècle". Héritant des immenses qualités de son aînée, elle va pourtant prendre une place à part dans le cœur des amateurs de grandes routières.

Après quinze ans de service, la DS est encore ne mesure de damer le pion à bien des rivales plus récentes, mais elle ne saurait être éternelle. Confiée à Robert Opron, le responsable du bureau du style, l'étude d'une nouvelle berline est donc lancée en 1969.

Si par tradition, la voiture se doit d'être une traction avant dotée d'une suspension hydropneumatique, elle n'aura, en revanche, rien de révolutionnaire. Les finances de la firme ne s'y prêtent pas. C'est ainsi qu'elle devra se contenter des "bons vieux" moteurs quatre cylindres (lointains descendants du bloc de la Traction) et renoncer à des innovations telles que les phares directionnels inaugurés avec succès sur la DS. Cette prudence sur le plan mécanique sera toutefois largement compensée par une grande liberté stylistique.

Très vite, le concept d'une carrosserie bicorps est retenu et fait l'objet de sérieuses recherches aérodynamique, au point de baptiser le projet du nom de CX (Cx étant le coefficient de pénétration dans l'air). Misant sur la fluidité de ses lignes, la CX bénéficie tout autant d'un design soigné et audacieux : large pare-brise à la base arrondie, essuie-glace unique et une planche de bord futuriste avec cette fameuse "Lunule" qui intègre les principales commandes derrière le volant.

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