Ce n'est qu'en 1970, donc, à près de 29 ans (il est né le 31 octobre 1941) qu'il effectue sa première course en Championnat du monde, lors des 1000 km de Spa. Une belle 4e place sur la Ferrari 512 S de l'Ecurie Francorchamps, lui vaut une place dans la Scuderia pour le Mans et surtout d'être recruté l'année suivante par John Wyer pour succéder à Brian Redman auprès de Jo Siffert sur la Porsche 917 Gulf. Il devient dès lors l'un des piliers de l'équipe. Les débuts de la nouvelle Mirage sont un peu laborieux en 1972, mais l'année suivante, Bell s'impose à Spa avec Hailwood. Il devra attendre deux ans pour retrouver la plus haute marche du podium. Avec Pescarolo (encore à Spa) sur une Alfa Romeo et surtout au Mans en compagnie de Jacky Ickx avec une Mirage. Une première victoire qui marque le début d'une étroite complicité entre le Belge et le Britannique qui signent un second succès commun en 1981 sur une Porsche 936. Toujours avec Porsche, mais sur une 956, les deux compères récidivent l'année suivante et terminent encore seconds en 1983. Jacky arrête en 1984, mais Derek poursuit avec succès avec Stefan Bellof, puis Hans Stück avec lequel il enlève deux couronnes mondiales en 1985 et 86. Cette dernière année est celle de tous les succès. Avec Al Holbert, il remporte enfin les 24 heures de Daytona (après quatre secondes places) et signe sa 4e victoire au Mans. Un cinquième succès suivra en 1987, mais les Porsche 962 ont déjà perdu de leur superbe face aux Jaguar et aux Sauber. Si Derek ne peut plus jouer la victoire, il va cependant continuer à jouer placé au Mans, terminant chaque fois l'épreuve et prenant même en 1995 une belle médaille de bronze en compagnie de son fils Justin.

En 1997, il raccroche son célèbre casque blanc frappé de l'Union Jack, mais ne reste pas très éloigné de la course et devient un précieux conseiller pour l'équipe Bentley qui triompha au Mans en 2003.

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