Ce lundi 7 avril, hier donc, l’usine Dacia de Pitesti en Roumanie, fief de la marque aujourd’hui filiale de Renault, a entamé sa troisième semaine de grève. Le conflit a jusqu’à présent empêché la production de 12800 Logan. Un porte-parole a déclaré en fin de semaine dernière qu’il n’était pas question de négocier tant que l’ensemble des salariés n’aurait pas repris le travail.

A moins que les responsables de l’usine Dacia, et donc de Renault, n’attendent la décision du tribunal de Pitesti du 9 avril, qui doit statuer sur la légalité de la grève paralysant l’usine depuis le 25 mars dernier, pour adapter leur tactique dans ce conflit. Ces mêmes responsables tablent peut-être également sur un fléchissement de la mobilisation des grévistes (38 % le 2 avril),.

Selon Renault le site roumain continue de fabriquer des composants, mais pas des voitures.

Cette grève a tout de même le mérite de démontrer la limite du système consistant, pour les industriels des pays riches à toujours trouver un nouveau pays en mesure de produire moins cher.

Sources : La Tribune, Les Echos, CCFA