Dieter Zetsche est celui-là et il s’en est allé voir les entreprises de cette région occupée, entre autres, par Google et Apple. On sait que ces deux noms se sont lancés dans l’idée de produire leur propre voiture autonome, un engin promis comme pour être l’avenir proche de l’automobile. Une diversification des activités pour le moteur de recherches et celui qui a fait sa réputation dans la téléphonie et les ordinateurs. Mais pour autant, ces deux enseignes avancent leurs pions dans l’automobile, sous la surveillance des constructeurs historiques.

Et ceux-là, d’après Dieter Zetsche, auraient tort de sous-estimer ces nouveaux acteurs. Sur place, il a fait l’état des lieux pour en venir à cette conclusion : « notre impression fut que ces sociétés peuvent faire plus et en savent plus que ce que nous avions jusque-là supposé. Dans le même temps, elles ont plus de respect pour nos propres réussites que nous le pensions ».

Une phrase qui ouvre aussi la porte de la collaboration. D’ailleurs, Zetsche et quelques autres responsables de sociétés ont rencontré quelque 70 sociétés de la Silicon Valley. « Il y a eu des discussions concrètes et je dirai rien de leur contenu », a encore déclaré le patron dont la sémantique sur ces nouveaux acteurs n’a de cesse d’évoluer. En février 2015, il déclarait en effet qu'il n'avait « pas peur d'Apple ». En août de la même année, il se montrait plus conciliant en se déclarant « ouvert » à une coopération avec Apple.