Aucun bouleversement au niveau des motorisations diesel puisque la motorisation, la plus vendue à savoir le 1.9 TDI 105 ch reste fidèle à ses injecteurs pompes. Pas de rampe commune et pour cause. Ce moteur va être remplacé au mois de juin par un tout nouveau 1.6 TDI de 110 ch.

Pour trouver un peu d’innovation, il faut se tourner vers les blocs essence avec la venue de deux nouvelles motorisations : le 1.4 TSI de 122 ch et le 1.8 TSI de 160 ch qui peuvent être couplés à des boîtes DSG à 7 rapports ou à des boites mécaniques à 6 rapports.

Pour cet essai, nous avons donc choisi le 1.9 TDI 105 ch qui se révèle toujours suffisant pour un usage quotidien avec son couple de 250 Nm. Plutôt agréable, il se montre toutefois particulièrement sonore que ce soit à froid ou lors des accélérations en raison de nombreux claquements. On retrouve ainsi le principal défaut des TDI d’ancienne génération qui se traduit par des vibrations et quelques réactions brutales. La consommation enregistrée lors de cet essai assez rapide est raisonnable avec 8,4 l/100 km.

L’autre partie de cet essai a été consacrée au 1.8 TSI 160 ch qui dispose de nombreux points communs avec le 1.9 TDI dont notamment son couple de 250 Nm disponible entre 1500 et 4500 tr/min. Un modèle d’agrément et de disponibilité qui caractérise désormais cette nouvelle génération de moteurs essence. Pourquoi donc ne pas vous laisser tenter ? Ce 1.8 TSI est en effet particulièrement silencieux et dévoile même à certains moments des petits accents sportifs avec des reprises et des accélérations assez franches. Pour preuve, le 0 à 100 km/h est abattu en moins de 8 s. Seul bémol, la consommation qui peut encore effrayer. Sur notre test, nous avons ainsi relevé une moyenne de 10,5 l/100 km.

Rien de nouveau au niveau du comportement. L’Octavia est une voiture sûre et bien née qui ne piègera nullement son utilisateur. Dommage toutefois que l’amortissement de cette version combi soit trop ferme.