Essai - Skoda Octavia restylée: des airs de Superb

Vendue à plus de 67000 exemplaires depuis son lancement en France en 1997, l’Octavia est sans aucun doute possible le modèle phare de la marque d’origine tchèque, filiale de Volkswagen. La 2e génération lancée en 2004 a atteint des volumes de ventes intéressants avec près de 8000 ventes annuelles depuis 2005, date de la commercialisation de la version Combi qui représente 52% des ventes en raison notamment de son volume de chargement gigantesque.

Prévue pour être remplacée entre 2011 et 2012, la Skoda Octavia bénéficie donc à partir de mois de janvier 2009 d’un restyling plutôt réussi. Revue de détails.

Une petite Superb

Même si les modifications apportées lors de ce restyling ne sont pas aussi importantes que celles du restylage de la 1ere génération de Citroën C5, elles sont tout de même conséquentes. Il est ainsi impossible de ne pas faire la différence entre les deux phases de la seconde génération d’Octavia.

Les évolutions portent bien évidemment sur la face avant qui a été complètement repensée afin de reprendre les mêmes standards que la Superb. En clair, cela signifie que Skoda a changé les optiques, la calandre, le capot, les ailes et le bouclier On retrouve donc exactement le même avant, si bien que faire la distinction entre la nouvelle Octavia et la Superb est relativement difficile.

Modifications moins spectaculaires à l’arrière avec de nouveaux feux reproduisant le « C » caractéristique à tous les modèles de la marque mais également le bouclier de la version RS qui équipe désormais toutes les versions.

Même tendance dans l’habitacle qui singe celui de sa grande sœur avec de nombreuses similitudes comme le volant, les commandes de climatisation, l’autoradio ou la navigation issues de la Superb. On notera aussi l’utilisation de nouveaux matériaux et des sièges redessinés qui apportent un meilleur maintien sans toutefois atteindre les références du marché. Heureusement, l’Octavia conserve ses fondamentaux en matière d’habitabilité et de volume de chargement. A l’arrière, l’espace aux genoux ne manque pas, même si on reprochera tout de même le tunnel de transmission toujours aussi imposant qui gène le passager central. Aucune critique, en revanche à l’encontre du volume du coffre toujours aussi impressionnant avec 560 et 1420 litres pour la berline et 580 et 1620 litres pour le Combi. Autant dire que l’Octavia reste la référence sur le marché dans ce domaine devançant des berlines nettement plus grandes comme la Citroën C5 ou la Renault Laguna. Il ne faut pas oublier qu’avec ses 4,57 m, l’Octavia est l’une des plus petites familiales du marché. Elle se positionne désormais davantage face à certaines grandes compactes plutôt qu'aux nouvelles familiales dépassant les 4,70 m.