L'information n'a pas pu vous échapper : ce soir se déroulait le fameux débat de l'entre deux tours qui opposaient les deux candidats retenus par les Français, à savoir François Hollande et le président sortant Nicolas Sarkozy. Bien entendu, la plupart des sujets chauds ont été abordés et celui des prix du carburant n'a pas été oublié.


Du côté du PS, on se veut rassurant et on souhaite mettre un terme à ce que Hollande appelle un « prélèvement insupportable ». « Sur la TIPP flottante, vous dites ça va coûter à l'Etat. Mais non, ça ne coûtera pas à l'Etat puisque l'Etat reçoit par la TVA une recette supplémentaire », a expliqué François Hollande. « Est-il normal qu'un distributeur stocke les carburants raffinés à un certain prix (...) puis le vende avec le prix qui est effectivement trois mois après le plus élevé et qu'il prenne une rente? Non ce n'est pas normal. Ce n'est pas le contribuable qui paiera, c'est le distributeur qui aura à supporter finalement ce qui a été son opacité ».


Des propos qui n'ont pas manqué de faire réagir Nicolas Sarkozy, qui n'a pas hésité à agiter l'argument de la démagogie : « Laisser à penser aux Français que le prix du pétrole et le prix du gaz vont pouvoir diminuer et qu'on va pouvoir bloquer les prix, il n'y a pas un pays au monde qui réagit comme ça », a-t-il répondu à son adversaire.