Créé par une jeune société basée à Rochefort-sur-Mer (Charente-Maritime) et spécialisée dans le domaine de la biométrie, ce procédé propose pour la première fois dans l'histoire de l'automobile, une identification du conducteur par son empreinte digitale, afin de vérifier s'il est bien le propriétaire légitime et autorisé.

La clef, c'est vous

Les antivols du troisième millénaire   débarquent en France

L'époque où il fallait un code pour démarrer sa voiture est bel et bien révolue car bon nombre de cambrioleurs ont mis au point des mesures pour contourner ces boîtiers. Pour protéger au maximum les voitures, Zefyr Technologie souhaitait offrir aux automobilistes un système de sécurité optimum. S'appuyant sur l'expérience qu'elle a engrangée dans le domaine de la sécurisation des accès, cette société a décidé d'utiliser les empreintes digitales, qui sont régulièrement employées par les polices du monde entier, afin d'autoriser ou d'interdire le démarrage des voitures, grâce à des critères infalsifiables.

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Le premier modèle équipé de ce prototype est une Peugeot 206. D'un coût inférieur à 300 €, le capteur intégré à la console est une pastille de silicium couplée à une technologie de détection de doigt vivant. L'image de l'empreinte digitale, qui est récupérée au niveau du derme grâce à un faible courant électrique, permet donc de savoir si les conducteurs sont habilités ou non à conduire le véhicule.

Pour avoir le droit de s'installer à la place du chauffeur, il faut être enregistré. Il en sera de même pour toute la petite famille. Si ce système est aussi fiable que celui des accès à empreinte des entreprises, Zefyr pourrait très bien avoir trouvé l'antivol quasiment parfait car très difficilement falsifiable. Même si on n'en est actuellement qu'à la phase d'expérimentation, ce projet pourrait très prochainement se concrétiser et être commercialisé. Les voleurs n'ont qu'à bien se tenir…