L'accord concrétisant l’arrivée du constructeur chinois Dongfeng au capital de PSA a été signé hier à l'Elysée en présence de Xu Ping, du président de Dongfeng, Philippe Varin, pour quelques jours encore président du directoire de PSA et de Robert, Jean-Philippe et Thierry Peugeot. La cérémonie privée s'est déroulée sous les yeux des présidents François Hollande et Xi Jinping.
En difficulté PSA a perdu plus de 7,3 milliards d'euros au cours des deux dernières années. L'opération avec Dongfeng et l'État français devrait apporter des fonds au groupe pour relancer la machine. L'accord prévoit que l'Etat et le constructeur chinois déboursent chacun 800 millions d'euros pour prendre l'un et l'autre 14% du capital du constructeur. La famille Peugeot, elle, devrait investir jusqu’à 200 millions d’euros. Un appel au marché d’1,2 milliard viendra compléter ces opérations. Cette opération placera les nouveaux acteurs au même niveau que l'actionnaire historique, la famille Peugeot, à l'issue de l'augmentation de capital de 3 milliards d'euros qui devrait être lancée fin avril. Le président du directoire de PSA, Philippe Varin a dit sa "fierté de voir le groupe repartir à la conquête" grâce à cette alliance. Avec Dongfeng comme allié, PSA devrait pénétrer plus facilement le marché asiatique.
L'augmentation de capital doit désormais être validée par l'assemblée générale des actionnaires, convoquée le 25 avril prochain. Sur le plan opérationnel, tout reste à faire pour sauver le soldat PSA. Cette mission reviendra au nouveau tandem désigné à la tête du constructeur: Louis Gallois prendra la présidence non exécutive fin avril, tandis qu'à la présidence du directoire, Carlos Tavares succédera à Philippe Varin dès la semaine prochaine.

















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