La Flying Spur, qui ne s'appelle plus Continental depuis un petit moment (en fait depuis le salon de Genève 2013), fait sa révolution et descend en gamme. On perd 4 cylindres au passage pour venir récupérer le V8, partagé avec Audi, qui développe 507 ch et 660 Nm de couple, contre 625 ch et 800 Nm pour le W12. Les performances sont donc logiquement en baisse, avec un 0 à 100 km/h en 5,2 s contre 4,6 et une vitesse de pointe de 295 km/h contre 322. Est-ce vraiment utile de préciser que cela reste très "suffisant" ?

En direct du salon de Genève 2014 - Bentley Flying Spur V8 : scandaleusement accessible

Le V8 biturbo bénéficie de la technologie de désactivation de cylindre, ce qui fait donc de la Flying Spur une 4 cylindres une partie du temps... Cela permet en tout cas de contenir la consommation à 10,7 litres de moyenne pour 250 grammes de CO2 par kilomètre, quand la W12 est à 14,7 litres et 343 grammes. Peut-on pour autant dire qu'elle ait gagné ses galons de voiture verte ? Non, mais c'est un début.


Si les performances régressent, le prix aussi, puisque la V8 sera affichée à partir de 180 000 €, soit environ 18 000 € de moins que la W12.


L'instant Caradisiac : à quoi bon ?

Franchement, quand on a les moyens de s'offrir ce genre de voiture, autant mettre le paquet, non ? Un vulgaire V8 ? Très peu pour moi ! Un W12, oui, ça ça a de la gueule... Et aux diables les émissions de CO2, j'ai les moyens, quand j'ai AUSSI la fibre écolo (oui, oui, ce n'est pas forcément incompatible...) de replanter une forêt entière pour équilibrer mon bilan carbone.

En direct du salon de Genève 2014 - Bentley Flying Spur V8 : scandaleusement accessible