La seconde génération de Série 1 a corrigé les défauts du passé avec un objectif en tête : devenir la compacte premium la plus vendue en Europe. Jusqu’ici, le modèle de Munich a réussi son pari puisque depuis 2012, elle est en tête de ventes. Afin de maintenir ce leadership, BMW a choisi d’étendre son offre à des motorisations d’accès. Ainsi, la compacte reçoit pour la première fois le plus petit diesel du groupe. Il s’agit du 1.6 d de la Mini One D, un 4 cylindres suralimenté qui développe une puissance de 95 ch. Equipé d’un Stop & Start de série, il est exclusivement associé à la boîte mécanique à 6 rapports et rejette 109 g de CO2 (neutre au malus).


Essai - BMW Série 1 114 d : l'hélice en classe éco

Sur le papier, la BMW 114 d ne part pas gagnant compte tenu du poids affiché sur la balance (1 400 kg). Mais au volant, l’agrément est bel et bien présent. Le couple maxi (235 Nm) n’est pas gargantuesque mais il présente l’avantage d’être disponible très tôt (dès 1500 tr/min) et d’offrir à l’auto l’énergie nécessaire en ville. Plein en bas, un peu moins en haut, le petit 4 cylindres brille par sa souplesse d’usage et sa discrétion. Il faudra en revanche s’armer de patience sur les grands axes ou jouer du levier, car on arrive vite au bout de ses limites.


Si la vitesse autorisée est facilement atteinte, doubler tout ce qui se présente au volant de cette version ne sera pas votre lot quotidien. Il faudra anticiper les dépassements à haute vitesse et assumer le fait qu’une BMW puisse lutter sur la file de gauche. Mais qu’importe puisque la vocation de ce moteur est avant tout l’économie. Et sur ce thème il remplit parfaitement sa tâche puisque nous avons relevé une moyenne de 5,4 l/100 km. Une consommation réduite rarement atteinte sur nos essais récents. Le mode d’éco-conduite peut encore abaisser ce chiffre… si vous êtes fan d’autocastration ou super radin.


Essai - BMW Série 1 114 d : l'hélice en classe éco


Les prestations dynamiques de cette Série 1 114 d sont aussi rigoureuses que celles de ses aînées. Plus confortable qu’auparavant, l’allemande brille par son agilité et sa précision de conduite. Les suspensions parfois trépidantes offrent un compromis orienté confort. On est à bord d’une voiture parfaitement adaptée à une utilisation quotidienne, à même de séduire les petites familles et les commerciaux. Dommage que BMW n’ait pas davantage soigné l’habitabilité. Les places arrière sont toujours aussi dérisoires et le volume de coffre moyen (360 litres) pour la catégorie. Heureusement l’habitacle reste bien fini et la présentation de qualité. On note malgré tout quelques plastiques bas de gamme…


Essai - BMW Série 1 114 d : l'hélice en classe éco
Essai - BMW Série 1 114 d : l'hélice en classe éco
Essai - BMW Série 1 114 d : l'hélice en classe éco


En matière de tarifs, ce modèle d’accès n’a d’attractif que le nom. Il faudra compter 25 450 € hors options pour la version essayée (5 portes – finition Lounge). Le Connected Drive (système multimédias, navigation, etc.) ici présent est facturé 2 800 €. Un exemple qui illustre le très vaste et très salé catalogue d’options du constructeur allemand.