La CT200h est un modèle extrêmement important pour Lexus puisqu'elle représente une porte d'entrée de la division premium de Toyota, 85 % de ses acheteurs venant d'autres marques, et qu'elle est en tête des ventes du constructeur dans de nombreux pays dont la France, le Royaume-Uni, l'Italie, l'Espagne, la Norvège et les Pays-Bas. Avec un lancement en janvier 2011, il était donc plus que temps de lui donner un coup de jeune mais le moins que l'on puisse dire est que Lexus a eu la main légère. C'est en effet un véritable jeu des sept erreurs pour distinguer les différences, que ce soit à l'extérieur, dans l'habitacle ou sous le capot.

En bref
Hybride 136 ch
Jusqu'à 3,6 l/100 km en mixte
À partir de 29 790 €
L'objectif annoncé était de séduire une clientèle plus jeune tout en faisant profiter des évolutions esthétiques des dernières productions de la gamme, comme l'IS ou la future NX. L'avant hérite ainsi d'une calandre trapézoïdale désormais emblématique de Lexus, avec la partie centrale noire et l'ouverture dans le bouclier inférieur élargie et soulignée d'un insert en gris satiné. À l'arrière, le bouclier est redessiné et devient plus imposant, descendant 20 mm plus bas. Les réflecteurs sont maintenant intégrés dans des logements en forme de L et la partie centrale noire évoque la forme d'un diffuseur. La CT200h cuvée 2014 se voit aussi offrir de nouvelles jantes en alliage 16 ou 17 pouces à cinq doubles branches et une antenne de toit en forme d'aileron de requin, tandis que le Rouge Magma vient rejoindre la palette des dix teintes extérieures déjà proposées.

À l’intérieur, les spécialistes du modèle remarqueront avant tout l'intégration d'un écran TFT de 4,2 pouces sur le côté droit du combiné d'instruments, un nouveau volant de 370 mm de diamètre hérité de l'IS et le même écran central de 7 pouces mais désormais fixe comme c'est maintenant devenu la mode. Malheureusement, la console centrale reste globalement la même, avec une surabondance de boutons de différentes formes et couleurs (ronds ou rectangulaires, affleurant ou en relief, satinés gris clair ou gris foncé, cerclés ou soulignés de chrome ou non), la palme revenant aux commandes des sièges chauffants qui ne sont pas sans rappeler l'equalizer d'une chaîne Aïwa des années 90. La finition et les assemblages restent en tout cas à la hauteur de son statut revendiqué de premium. Les systèmes audio Panasonic se font quant à eux maintenant entendre à travers des haut-parleurs en résine de bambou, qu'il y en ait six (de série) ou dix (en option), gage d'un son plus clair et plus naturel selon Lexus. Le Mark Levinson Premium Surround à 13 haut-parleurs de série sur la finition Executive haut de gamme de notre essai sait cependant s'en passer.
C'est tout. Et, vous en conviendrez, c'est bien mince. Mais si vous êtes à la recherche d'une exclusivité esthétique supplémentaire, Lexus propose désormais la finition F Sport qui ne fait pas dans la discrétion. Ainsi, la calandre trapézoïdale troque ses lames pour des mailles en nid-d’abeilles à la façon d'une IS-F, avec un motif inversé reliant les parties haute et basse que l'on retrouve aussi dans les logements des feux antibrouillard à l'avant, soulignés aussi d'une ailette noire, et des réflecteurs à l'arrière. La F-Sport est de plus équipée d'un généreux becquet de hayon et de jantes bi-ton en 17 pouces exclusives, tout comme la teinte Blanc Nova. La thématique sportive se retrouve à l'intérieur avec une sellerie simili-cuir/tissu spécifique, un pédalier et des seuils de portes en aluminium et un pommeau de levier de vitesses en cuir. Cette robe sied très bien à la CT200h mais son extrême agressivité est à la limite du hors sujet face à la paisible mécanique qui reste, elle, intacte, même si la tenue de route est légèrement améliorée par un tarage spécifique des ressorts.
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Par roc et gravillon
Ecran central passant d'ecamotable à fixe, comme sur une méchante Clio du passé : sacré progrès !
Le reste est si peu significatif que ça ne vaut guère la peine que l'on s'y attarde : avec son coffre minuscule, son autonomie sur route ridicule et ses hurlements moteur dès sollicitation du moteur à la faible puissance, elle restera condamnée à jouer les outsider.
Fort agréable dans les embouteillages cependant, et qualité de fabrication excellente.
Une chose peu plaisante aussi, pour cette auto censée avoir sens en ville : les portes avant frottent contre les trottoirs dès qu'ils sont un peu hauts ( ou chaussée avec un bombé excessif ): c'est souvent celle du passager qui trinquera. Essayez aussi de faire monter et descendre des places arrières quelqu'un d'un peu corpulent ou pas trop souple...
Par Anonyme
Une Corola rebadgée. et c'est quoi ce levier de boîte automatique sérieux?! Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué... Ecran GPS mal positionné également. Le reste de l'habitacle est beau sans égaler BM. Du pseudo premium, Jaguar/Aston Martin et Volvo font mieux. Bien mieux.
Par Anonyme
Combien de fois faudra-t-il dire à ces pseudo-journalistes automobiles que les Toyota et Lexus hybride n'ont pas une transmission de type CVT mais un train épicycloidal...?
Par avantime78
je ne suis pas plus convaincu par cette phase 2 que par la phase 1...
le design est recherché mais pas vraiment homogène, avec une face avant trop torturée, un latéral placide et une poupe massive à souhait...
à l'interieur, effectivement, les commandes de sièges chauffants sont bien curieuses !
je trouve dommage que l'écran central ne soit plus escamotable.
après, pour le reste, je ne l'ai pas essayée, donc je n'en parlerai pas.
Par Anonyme
Ou sont les concessions Lexus en France ? Il y en a combien ? Pourquoi Toyota (question de logique) ne vends pas de Lexus ?
Par Anonyme
" Mais la petite Lexus se permet toutefois d'annoncer des émissions de CO2 en chute de 5 g/km, à désormais 82 g/km " Comme une 308 eHDi et une POLO bluemotion en somme...
Par Anonyme
J'adore cette voiture; sur le papier elle n'est pas très excitante mais au volant c'est un plaisir, très zen et confortable
Par Anonyme
"la Lexus CT200h reste la seule compacte hybride du marché"
ET LA TOYOTA AURIS HYDRIDE ??
Par vroum le retour
Toujours un manque de puissance pour cette CT. Dommage de ne pas en avoir profiter le moteur de l'IS (peut-être ne rentre-t-il pas). La comparaison avec l'A3 n'a guère lieu d'être pour la partie conso puisque nous avons affaire à une voiture qui sera capable de parcourir 30km réel en électrique ce qui biaise les comparaisons. Ceci dit elle devrait faire l'exploit d'avoir un coffre plus ridicule.
Pour qqn qui cherche à faire pas mal de ville dans une voiture qui ne ressemble aux boîtes à savon pondu par Toy', avec une autonomie correcte, ça reste un bon choix
Par iaka
C'est clair qu'une CT300h ça le ferait !
A3 e-Tron sans coffre et avec une boîte DSG en carton : wahouh je rêve...
Même si elle sera clairement beaucoup plus fun à conduire. Combien coutera-t-elle avec des équipements corrects ?
On sera au prix d'une IS300h l'espace en moins.
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