Bon départ pour le Captur. Depuis son lancement, il s’est vendu à près de 24 000 exemplaires dont plus de 5 700 sur septembre. C’est par exemple, deux fois plus que son concurrent, le 2008, sur le mois dernier.

Même si comprendre cet engouement est relativement complexe, on peut tout de même penser que les lignes plaisent, comme les nombreuses possibilités de personnalisation avec par exemple des peintures bicolores.


Essai - Renault Captur TCe 90 : liberté conditionnelle


À l’intérieur, la planche de bord grise du modèle de notre premier essai mettait nettement plus en valeur le design de l’habitacle. En noir, elle est plus sombre et donc moins chaleureuse, moins sympa à l’œil. Elle souffre malheureusement toujours des mêmes défauts, à savoir une qualité de fabrication discutable avec des plastiques durs et parfois mal ébavurés. Des griefs déjà signalés sur la dernière Clio mais aussi lors du premier essai du Captur.


Si la qualité peut décevoir, les aspects pratiques sont plutôt bien pensés, avec notamment un tiroir d’une contenance de 10 litres qui remplace la traditionnelle boîte à gants, une banquette arrière coulissante sur 16 cm et un volume de chargement variant de 377 à 455 litres suivant la position de celle-ci et même 1 235 litres quand on rabat les sièges arrière. Mais ce n’est pas tout, Renault a également prévu des sièges déhoussables pour faciliter l’entretien. Ajoutez à cela une très bonne habitabilité arrière et vous obtenez un véhicule fait clairement pour la famille.


En finition Intens, ce qui équivaut à un haut de gamme, ce Captur dispose de la carte d’accès mains libres, de l’aide au parking arrière, de la climatisation automatique, de l’allumage automatique des phares et des essuie-glaces, des jantes 17 pouces, de la peinture bi-ton, des rétroviseurs rabattables électriquement, des selleries dézippables, du système multimédia Media Nav et des vitres arrière surteintées. Autant dire, une dotation complète.


Essai - Renault Captur TCe 90 : liberté conditionnelle

Si vous êtes séduits par le Captur, vous aurez le choix à l’heure actuelle entre un seul moteur diesel (dCi 90 ch) et deux essence (le 0.9 TCe 90 ch et le 1.2 TCe de 120 ch). C’est le plus petit moteur essence que nous avons choisi pour ce test. Déjà essayé sur la Clio, il nous avait globalement convaincu à bord de la citadine mais c’est moins le cas sur le Captur. Cela s’explique principalement par les 100 kg supplémentaires du petit crossover mais aussi par son architecture plus haute. Davantage à son aise dans la citadine, le trois cylindres de 900 cm3 de cylindrée est ici à la peine. Cela se traduit principalement par des reprises poussives (près de 13 secondes pour abattre le 0 à 100 km/h) et par l’obligation quasi systématique de tomber un rapport pour effectuer un dépassement. C’est encore plus flagrant quand le véhicule est chargé. Résultat, à chaque montée de rapport énergique, le TCe se fait bruyamment entendre et sentir avec quelques vibrations parasites, ce qui n’est pas des plus agréables. La sonorité si spécifique au trois cylindres devient très vite lassante. Dommage car le Captur est plaisant à rouler et possède un châssis tout à fait efficace avec un confort de bon niveau mais ferme et une prise de roulis maîtrisée qui prouve sa polyvalence. Malheureusement avec ce TCe 90, le crossover risque d’être cantonné à un usage urbain. Il faudra également composer avec une consommation de 7,7 l/100 km relevée sur notre essai.