L'emploi, dans le secteur automobile européen, se porte mal. Ainsi, selon une étude de l'assureur-crédit Euler Hermes, 100 000 emplois devraient disparaître dans l'univers de l'industrie automobile européenne d'ici 2009. Un constat dramatique qui ne touchera pas chaque Etat membre de l'UE de la même manière.
Les 10 premières années du XXI ème siècle resteront dans les annales du secteur automobile européen. Aujourd'hui déjà, 117 000 emplois ont disparu depuis l'an 2000. Et cette nouvelle étude n'augure rien de bon, prévoyant une chute quasi similaire dans les trois prochaines années. Cependant, ce fléau touche les pays de manière inégale. En réalité, ces pertes ne devraient concerner que l'ancienne Europe des 15, épargnant de facto les nouveaux membres. Ces derniers connaissent d'ailleurs un véritable essor de l'emploi dans l'industrie automobile et ont enregistré une création de 90 000 postes entre 2000 et 2006.
La France devrait quant à elle payer un assez lourd tribut puisque cette baisse de 100 000 emplois pourrait concerner 20% à 30% de postes français. La perte estimée de ces 20 000 emplois, ou 30 000 dans le pire des scénarios, s'explique en grande partie par la délocalisation de la production vers l'Est. Une prévision pessimiste confirmée par les analystes : « la production automobile en France a baissé de 20% en deux ans (2005-2006) et les chiffres de début 2007 restent mal orientés.» Voici un dossier social qui devrait donner du fil à retordre à notre prochain président de la République...















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