Comme vous le savez, le vent de démocratie qui souffle sur le monde arabe a atteint Bahreïn il y a quelques jours. Mais les manifestations qui ont lieu à Manama ont fait plusieurs morts et la situation est plus tendue que jamais. Dans ces conditions, faut-il courir le Grand-Prix de F1 ?

Bernie Ecclestone a affirmé qu'il attendrait mercredi avant de se décider ou non sur la tenue de la première manche de la saison de Formule 1. Si c'était le cas, on ne pourrait pas oublier si rapidement les événements et les victimes qui ont péri ces derniers jours.

Est-il raisonnable d'y perpétuer dans ces conditions le grand cirque de la F1, et tout le business que cela représente ?

La F1 a choisi depuis plusieurs années de mettre les voiles dans des pays économiquement intéressants, quitte à les abandonner au bout de quelques années, et toujours au détriment de l'intérêt local.

On peut aller plus loin, et se demander si nous voulons une F1 qui continue à être exotique (courses de nuit dans des tracés asiatiques ou du Moyen-Orient), ou si nous voulons un retour dans les pays d'origine du sport automobile...

Faut-il faire courir le GP de Bahreïn ?

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