Après le cauchemar de Valencia, Fernando Alonso va essayer de se refaire une santé à Silverstone. Un week-end où il ne serait pas surpris de voir la pluie.


A Valencia, Fernando Alonso avait davantage parler de lui suite à l’affaire de la voiture de sécurité doublée par Hamilton que pour ses propres performances. Malgré une journée du samedi l’ayant vu se qualifier en quatrième position sur la grille de départ, le pilote espagnol a terminé neuvième, sans n’avoir jamais véritablement réussi à montrer le bienfait des évolutions apportées à sa F10, devenue à l’occasion de Grand Prix d’Europe une F10B.

Cinquième au classement général, le double champion du monde possède dorénavant 29 points de retard sur le leader, un certain Lewis Hamilton.

« Nous arrivons à un moment crucial de la saison, avec trois courses en l’espace de quatre semaines, déclare l’ex-pilote Renault. Nous sommes prêts, physiquement et mentalement. A Valencia, nous avons introduit de nombreuses évolutions sur la F10, et il y en aura encore d’autres à Silverstone et lors des courses suivantes. Le programme de développement est très soutenu, et je pense que les résultats vont suivre. Nous avons également mis l’accent sur la préparation physique, les prochains événements étant très proches les uns des autres, et nous aurons besoin d’être à 1000% out le temps. »

Le grand Prix de Grande Bretagne sera l’occasion pour Alonso de retrouver un endroit où il s’était imposé en 2006, l’année de son deuxième titre mondial avec Renault. Cependant le tracé ne semblerait pas forcément convenir aux caractéristiques de la monoplace de la Scuderia.

« Le circuit semble assez similaire à ce qu’il était par le passé, avec de nombreuses courbes rapides, ce qui ne nous convient pas forcément, poursuit-il. Mais la configuration de la F10 vue à Valencia devrait tout de même nous aider dans ces virages à hautes vitesses. Il est donc préférable d’attendre et de voir où nous en sommes, mais je reste optimiste. Enfin, il y a toujours des chances que la pluie ait un rôle à jouer à Silverstone. Je serais vraiment surpris si nous vivions un week-end totalement sec, mais nous sommes prêts à affronter n’importe quelle situation ».

Quoiqu’il arrive, Alonso n’a plus le droit à l’erreur s’il ne veut pas voir s’éloigner encore un peu plus les pilotes McLaren et red Bull, son ennemi juré Lewis Hamilton en tête.



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Fernando Alonso : « Nous sommes prêts »