Comme annoncé dans cette news de mai dernier sur les futures technologies embarquées à bord des bolides au cheval cabré, Ferrari va passer à l’injection directe (essence !) en 2009. Le premier véhicule concerné serait la F430 MY 2009, mais tout le reste de la gamme y aura aussi le droit.

Ce passage à l’injection directe devrait permettre une augmentation de puissance de l’ordre de 10% mais aussi, et surtout, une réduction des émissions de plus de 40%... la Commission Européenne appréciera notamment un taux moyen d’émissions de CO2 chutant de 400 gr/km à 250 gr/km… il reste cependant du chemin à accomplir pour atteindre les 120 gr/km imposés dès 2012.

Sur le plan technique, Ferrari a fait appel au meilleur puisque c’est l’équipementier Bosch qui s’active sur le projet… Bosch ayant jadis oeuvré avec Audi sur la technologie FSI. Pour mener à bien le passage à l’injection directe, toutes les motorisations seront revues de fond en comble, seuls le block moteur et la cylindrée resteraient inchangés.

Notons, que nous savons maintenant pourquoi cette mule sur base de F599 GTB Fiorano est immatriculée en Allemagne... n’y aurait-il donc pas de future Dino, mais seulement une mule de développement pour les motorisations à injection directe ? La différence de sonorité remarquée par les différents observateurs ne serait-elle pas causée par ce changement de technologie plutôt qu’à l’arrivée d’un bloc V6 ?

Tous les autres constructeurs de "super-caisses" se mettent à l’injection directe, à l’image de la Porsche Cayenne Phase 2.