Le so british quotidien « The Times » avait cru comprendre que Ron Dennis était excédé par le comportement de ses deux garnements de pilotes, qui ont donné un grand spectacle de cohésion lors du dernier Grand Prix de Hongrie. Au point que le chef d’orchestre McLaren aurait lâché que si le duo pouvait aller exercer ses talents ailleurs, il n’en serait guère fâché. A croire que les années ont sérieusement corrodé la force de caractère d’un manager qui, en d’autres temps, avait eu pourtant à gérer un autre couple orageux, Prost et Senna.

Mais que l’on se rassure. Comme systématiquement dans ces cas là, si certaines choses ont bien été dites, elles ont été mal interprétées. Cette fois, c’est le manager de Fernando Alonso, Garcia Abad, qui allume le contre-feu : « J’ai parlé avec Dennis ce matin et il m'a garanti que tout ce qui a été publié dans les journaux est faux. Son intention est de poursuivre avec Alonso jusqu'au terme de son contrat ».

Formule 1: Alonso et Dennis: Une communauté d'intêret.

Une intention qui s’avère réciproque du côté des espagnoles. La raison en est simple : il n’y a aucune autre opportunité permettant à Alonso de lutter pour un titre mondial : « Pour Fernando, ce n'est pas une question d'argent. Si c’était le cas, il serait dans une autre équipe. Il est chez McLaren pour vaincre le plus de Grand Prix possibles et remporter un troisième titre mondial. Seuls McLaren et Ferrari peuvent lui permettre cela. » Finalement, c'est simple la Formule 1.